(c) Shutterstock/EconomieMatin
Dans une situation économique aussi difficile, on aurait pu s’attendre à une hausse très modérée des salaires. Il n’en a donc rien été — 2014 a même marqué la plus forte progression de ces cinq dernières années. 2013 avait fait aussi bonne figure, après trois années de stagnation ou presque : +0,7% pour les salariés.
La propension des entreprises françaises à allouer des rémunérations et des augmentations trop élevées, comme le leur reproche les économistes, n’est ici pas en cause. Les sociétés ont en effet mal anticipé la hausse des prix très modérée de l’an dernier. Avec une inflation à 0,5%, alors qu’elles s’attendaient à 1%, une hausse des salaires supérieure à ce chiffre ne pouvait que mécaniquement augmenter fortement le pouvoir d’achat.
Mais maintenant que les entreprises ont bien intégré l’inflation quasi-nulle attendue pour cette année (elle a été de 0% au dernier trimestre de l’an dernier), les augmentations de salaires vont certainement être réduites en 2015. Les enveloppes consacrées aux hausses fond d’ailleurs à vue d’œil, avec 1,6% prévue contre les 2% initiaux.
Les salariés ne devraient donc pas s’attendre à voir de hausses fulgurantes de leurs salaires cette année.
La propension des entreprises françaises à allouer des rémunérations et des augmentations trop élevées, comme le leur reproche les économistes, n’est ici pas en cause. Les sociétés ont en effet mal anticipé la hausse des prix très modérée de l’an dernier. Avec une inflation à 0,5%, alors qu’elles s’attendaient à 1%, une hausse des salaires supérieure à ce chiffre ne pouvait que mécaniquement augmenter fortement le pouvoir d’achat.
Mais maintenant que les entreprises ont bien intégré l’inflation quasi-nulle attendue pour cette année (elle a été de 0% au dernier trimestre de l’an dernier), les augmentations de salaires vont certainement être réduites en 2015. Les enveloppes consacrées aux hausses fond d’ailleurs à vue d’œil, avec 1,6% prévue contre les 2% initiaux.
Les salariés ne devraient donc pas s’attendre à voir de hausses fulgurantes de leurs salaires cette année.