cc/flickr/Cyril Attias
Le Canard Enchaîné aurait découvert que le salaire de Pierre Gattaz a augmenté, en 2013, de près de 29%, part variable inclue. Une augmentation mal vue alors que l’austérité est de mise. Mais le patron des patrons se défend sur son blog.
Il admet que son salaire a augmenté de près d’un tiers atteignant 420 000 euros pour 2013, mais cette augmentation ne serait due qu’aux bons résultats de sa société. Le résultat opérationnel a en effet augmenté et sur cette base qu’est calculée la part variable de son salaire. La part fixe n’a, elle, augmenté que de 3%, soit une augmentation somme toute raisonnable.
Si cette explication, donnée par Pierre Gattaz sur son blog, est logique, le scandale n’a pas raté. Car lz président du Medefl s’est prononcé à plusieurs reprises pour une modération salariale afin d’aider les entreprises à reprendre la voie de la croissance. Un discours en opposition avec la réalité de son salaire.
François Hollande, président de la République, a d’ailleurs pointé du doigt cette incohérence le mardi 6 mai 2014 aux micros de BFMTV alors qu’il était interviewé pour les deux ans de son mandat : « on ne peut pas demander la baisse du Smic, voire sa suppression, et en même temps considérer qu'il n'y a pas de salaire maximum » a déclaré le chef de l’Etat.
Il admet que son salaire a augmenté de près d’un tiers atteignant 420 000 euros pour 2013, mais cette augmentation ne serait due qu’aux bons résultats de sa société. Le résultat opérationnel a en effet augmenté et sur cette base qu’est calculée la part variable de son salaire. La part fixe n’a, elle, augmenté que de 3%, soit une augmentation somme toute raisonnable.
Si cette explication, donnée par Pierre Gattaz sur son blog, est logique, le scandale n’a pas raté. Car lz président du Medefl s’est prononcé à plusieurs reprises pour une modération salariale afin d’aider les entreprises à reprendre la voie de la croissance. Un discours en opposition avec la réalité de son salaire.
François Hollande, président de la République, a d’ailleurs pointé du doigt cette incohérence le mardi 6 mai 2014 aux micros de BFMTV alors qu’il était interviewé pour les deux ans de son mandat : « on ne peut pas demander la baisse du Smic, voire sa suppression, et en même temps considérer qu'il n'y a pas de salaire maximum » a déclaré le chef de l’Etat.