Les richesses sont très inégalement réparties à travers le monde
Un nouveau rapport d'Oxfam publié le 10 janvier 2024 et intitulé « Multinationales et inégalités multiples » révèle que depuis 2020, la fortune des cinq hommes les plus riches du monde a plus que doublé, passant de 405 à 869 milliards de dollars. Cette augmentation fulgurante, équivalant à 14 millions de dollars par heure, contraste fortement avec la diminution de la richesse cumulée de près de cinq milliards de personnes au niveau mondial.
La pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise climatique ont exacerbé ces inégalités. Alors que les 1% les plus riches détiennent désormais 59% des actifs financiers mondiaux, les pays riches concentrent 69% des richesses mondiales, malgré une population qui ne représente que 21% du total mondial, déplore Oxfam.
La pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise climatique ont exacerbé ces inégalités. Alors que les 1% les plus riches détiennent désormais 59% des actifs financiers mondiaux, les pays riches concentrent 69% des richesses mondiales, malgré une population qui ne représente que 21% du total mondial, déplore Oxfam.
Pour une réforme fiscale visant les milliardaires et les entreprises
En France, le contraste est tout aussi frappant. Les quatre milliardaires les plus riches ont vu leur fortune s'accroître de 87% entre 2020 et 2023. Pendant ce temps, la richesse des 90% des Français a baissé de 3,9%, et celle des 30% les plus pauvres a diminué de plus de 15%.
Alexandre Poidatz, Responsable de la campagne « Climat et inégalités » chez Oxfam, déplore la situation actuelle et appelle le gouvernement français à un changement radical. Il souligne la nécessité d'une réforme fiscale visant les multimillionnaires et les milliardaires, ainsi qu'une régulation accrue des multinationales, pour réduire le fossé des inégalités.
Alexandre Poidatz, Responsable de la campagne « Climat et inégalités » chez Oxfam, déplore la situation actuelle et appelle le gouvernement français à un changement radical. Il souligne la nécessité d'une réforme fiscale visant les multimillionnaires et les milliardaires, ainsi qu'une régulation accrue des multinationales, pour réduire le fossé des inégalités.