Les syndicats d’Orange demandent une hausse des salaires dans l’entreprise
Pixabay/PlanetMallika
L’opérateur Orange a connu une année exceptionnelle en 2020 : un bénéfice net de 5 milliards d’euros, en hausse de 60% sur un an. Une bonne santé économique qui s’explique par la pandémie de Covid-19 qui a bénéficié aux opérateurs télécoms en général. Et si Orange n’a pas bénéficié du chômage partiel mis en place par le gouvernement, les syndicats demandent que cette hausse du bénéfice profite également aux salariés.
En juillet 2021, déjà, l’intersyndicale et la direction d’Orange étaient en conflit, la première ayant refusé la signature de l’accord sur les négociations annuelles obligatoires. Un accord qui, selon les syndicats, aurait conduit à une revalorisation des salaires « inférieure à celle du SMIC ». Or, l’Insee et le gouvernement ont confirmé, mi-septembre 2021, que le SMIC bénéficierait d’une revalorisation exceptionnelle de 2,2% au 1er octobre 2021 à cause de l’inflation élevée. Les syndicats d’Orange demandent donc une hausse des salaires supérieure à 2,2%.
En juillet 2021, déjà, l’intersyndicale et la direction d’Orange étaient en conflit, la première ayant refusé la signature de l’accord sur les négociations annuelles obligatoires. Un accord qui, selon les syndicats, aurait conduit à une revalorisation des salaires « inférieure à celle du SMIC ». Or, l’Insee et le gouvernement ont confirmé, mi-septembre 2021, que le SMIC bénéficierait d’une revalorisation exceptionnelle de 2,2% au 1er octobre 2021 à cause de l’inflation élevée. Les syndicats d’Orange demandent donc une hausse des salaires supérieure à 2,2%.
Les syndicats réclament des recrutements et plus de moyens
Dans la lettre envoyée à la direction d’Orange, l’intersyndicale réclame également « le gel de tous les projets de restructuration », alors que l’opérateur a annoncé un plan d’économies de près d’un milliard d’euros à l’horizon de 2023, mais aussi « l’arrêt des saignées d’effectifs d’Orange en France, sources de risques psycho-sociaux », « l’arrêt du transfert massif d’activités à travers une sous-traitance excessive » ou encore « la revalorisation immédiate de l’allocation forfaitaire télétravail, sanitaire ou choisi ».
La grève devrait durer 24 heures et concerner « l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuels et auxiliaires ainsi que les personnels titulaires et non-titulaires de droit public exerçant leurs fonctions au sein de tous les services de l'UES (unité économique et sociale) Orange », selon l’appel de l’intersyndicale.
La grève devrait durer 24 heures et concerner « l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuels et auxiliaires ainsi que les personnels titulaires et non-titulaires de droit public exerçant leurs fonctions au sein de tous les services de l'UES (unité économique et sociale) Orange », selon l’appel de l’intersyndicale.