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Paris va donc bénéficier de deux ans supplémentaires pour réaliser les économies nécessaires afin de réduire son déficit à 3% du PIB. La date butoir aurait été 2017, et elle aurait certainement constitué un motif de discorde durant l’élection présidentielle qui se tiendra cette année là. Ces deux années en plus vont permettre de contourner l’échéance politiquement sensible.
Il se murmurait même que la Commission européenne, dans sa grande bonté, accorde trois années supplémentaires, mais ce scénario est passé à la trappe : après tout, il s’agit tout de même du troisième délai dont bénéficie la France pour rentrer dans les clous.
Pierre Moscovici, le Commissaire à l’économie et aux finances, a expliqué que la situation économique n’était pas florissante, tandis que demeurait toujours un problème de compétitivité en France… même si des réformes ont été faites (y compris lorsqu’il était ministre de l’Économie en France !).
Le gouvernement prévoit toujours un déficit à 4,1% du PIB pour cette année et la prochaine : dans ces conditions, un retour à 3% en 2017 paraissait très improbable. Toutefois, Michel Sapin, l’actuel ministre des Finances français, a promis d’atteindre 0,5% du PIB d’économies structurelles au lieu des 0,3% promis initialement.
Il se murmurait même que la Commission européenne, dans sa grande bonté, accorde trois années supplémentaires, mais ce scénario est passé à la trappe : après tout, il s’agit tout de même du troisième délai dont bénéficie la France pour rentrer dans les clous.
Pierre Moscovici, le Commissaire à l’économie et aux finances, a expliqué que la situation économique n’était pas florissante, tandis que demeurait toujours un problème de compétitivité en France… même si des réformes ont été faites (y compris lorsqu’il était ministre de l’Économie en France !).
Le gouvernement prévoit toujours un déficit à 4,1% du PIB pour cette année et la prochaine : dans ces conditions, un retour à 3% en 2017 paraissait très improbable. Toutefois, Michel Sapin, l’actuel ministre des Finances français, a promis d’atteindre 0,5% du PIB d’économies structurelles au lieu des 0,3% promis initialement.