Oberthur Cash Protection : plus de 20 ans d’expérience dans la lutte contre le vol de billets



La Rédaction
09/01/2015

Filiale d’Oberthur Fiduciaire, imprimeur de billets de banques et de documents sécurisés de classe mondiale, Oberthur Cash protection a construit, elle, sa notoriété sur l’invention d’un système dissuadant les braqueurs de banques, de DAB ou de transports de fonds. Un principe simple : neutraliser et rendre inutilisable l’objet convoité, et donc, détruire l’intérêt même du vol de billets ou de valeurs.
(Partenariat éditorial)


Dissuader avant tout

La lutte contre les vols de billets et de valeurs ne passe pas uniquement par la réponse pénale et par le recours aux enquêtes criminelles. Si vol il y a, c’est parce que la tentation existe : des valeurs sont transportées en situation de vulnérabilité. Un fourgon blindé avec le meilleur équipage du monde sera toujours plus vulnérable qu’un coffre de banque. Dès qu’il y a manipulation de fonds ou de valeurs, même brièvement entre deux enceintes sécurisées ou centres forts, il existe une opportunité de s’en emparer. Tant que cette possibilité existe, le rapport « risques contre avantages » reste souvent à l’avantage des seconds. Le jeu en vaut alors la chandelle, dans la tête de braqueurs de plus en plus violents et téméraires.
 
Suivant l’adage « mieux prévenir que guérir », Oberthur Cash Protection a été la première entreprise à s’interroger sur la possibilité de dissuader en amont le vol : il ne s’agirait plus de faire planer la menace de la sanction judiciaire, mais de supprimer la tentation. Dans la plupart des cas en effet, la seule chose que regrettent les braqueurs condamnés, c’est justement de s’être fait prendre. Il en irait autrement si le vol en lui-même ne devait pas avoir intérêt, si l’objet du vol devait être détruit en raison de la tentative de vol. De là est née au début des années 1980 l’idée du maculage des billets de banques par une encre indélébile, aussi appelée IBNS (Intelligent Banknote Neutralisation System). Facilement reconnaissables, les billets ainsi neutralisés deviennent de fait inutilisables, en plus de permettre d’identifier pendant plusieurs semaines les personnes ayant manipulé des billets volés.  Sécurité supplémentaire : les systèmes automatisés, comme les monnayeurs et les distributeurs de nourriture, reconnaissent et refusent les billets volés maculés.

Maturation du dispositif

L’idée originale est partie d’un constat simple : une banque ou une société de transports de fonds préfèrera toujours savoir un chargement de billets « détruit » plutôt que volé. A cela plusieurs raisons. Tout d’abord un billet coûte bien moins cher, matériellement parlant, que sa valeur faciale. La Banque de France ayant mis en place une procédure spécifique de récupération et d’échange des billets maculés, la banque victime ne perd au pire que la valeur de production de ces billets. De plus, les banques et les transporteurs de fonds sont assurés contre ce type d’événements, avec des primes d’autant plus basses qu’ils incorporent ce type de dispositifs de protection dans leurs établissements.
 
Oberthur Cash Protection gère ainsi près de 60 000 IBNS pour plus de 40 000 clients rien qu’en France. Ces dispositifs sont aussi bien utilisés en transports de fonds qu’en protection passive des DAB. 55 % des IBNS utilisés dans l’Union Européenne sont réalisés par Oberthur Cash Protection, et plus d’une trentaine de pays dans le monde y ont recours pour sécuriser leurs transferts. Mais l’essentiel reste d’amoindrir considérablement la probabilité d’une tentative de vol de billets, grâce à la publicité faite autour de l’utilisation des IBNS. Au fil des années, en fonction des évolutions technologiques, les IBNS ont vu leurs caractéristiques évoluer grâce aux capacités de traçabilité GPS ou à la programmation logicielle de l’ouverture à heure fixe ou en des endroits référencés et sécurisés. L’ensemble de ces mesures rend inutiles les pressions qui pourraient être exercées sur les convoyeurs, dans l’impossibilité d’ouvrir l’IBNS en dehors de sa destination prévue. C’est également une façon d’améliorer la sécurité et les conditions de travail des convoyeurs. 

Des résultats immédiats

L’efficacité du système n’est plus à démontrer, même si les statistiques officielles n’ont commencé qu’en 2008. Depuis la mise en place de ces dispositifs, une diminution nette du nombre de tentatives de braquages de transports de fonds ou de DAB protégés par IBNS a été constatée. Mais tous ne sont pas équipés et les IBNS ne sont pas utilisables pour tout. L’idée n’est en effet pas applicable à toutes les valeurs transportées ou détenues : on ne saurait pour l’instant imaginer pareil dispositif pour des œuvres d’art par exemple. Le système n’est d’ailleurs pas transposable non plus aux monnaies métalliques, aux bijoux ou aux métaux précieux : les dispositifs de protection fondés sur le maculage d’encre indélébile ne fonctionnent pas sur ces valeurs pouvant être facilement lavées, raison pour laquelle elles sont systématiquement transportées en fourgons blindés. Mais les billets, compte tenu d’un rapport poids/volume/valeur pour l’instant imbattable (à l’exception des pierres précieuses), concentrent l’essentiel des tentatives de vols. Valeurs d’échange, ils sont aussi nettement plus faciles à écouler que des métaux rares ou des bijoux par exemple, nécessitant des réseaux de receleurs spécifiques.
 
La Belgique a été un des pays pionniers en la matière. Après une vague de braquage très violents et de nombreux morts dans les années 1980 et 1990, la Belgique a pris la décision  d’imposer une gestion sécurisée en cassettes et l’usage d’IBNS de bout en bout : chargées en centres forts, les casettes rejoignent en l’état les DAB, les banques et une partie des commerces de distribution. Les billets ne sont plus manipulés à aucun moment par un opérateur. Accompagnées par une forte médiatisation, ces mesures ont permis à la Belgique de se placer, en quelques mois, parmi les pays connaissant les plus faibles taux de tentatives de vols de billets : depuis 2005, date de mise en place du système, plus aucun braquage de transports de fonds n’a été constaté. Les tentatives se sont désormais déplacées vers les petits commerces, nettement plus vulnérables.

Oberthur Cash Potection

Basée à Dijon, Oberthur Cash Protection est une entreprise spécialisée dans la fabrication de systèmes antivol de neutralisation de billets de banque (SANBB). En 1983, elle est à l’origine du tout premier SANBB destiné à la sécurisation du transport de fonds, grâce à la technologie de maculation des billets de banque.

Les  systèmes de prévention du vol de billets conçus par Oberthur Cash Protection sont principalement utilisés dans trois grands domaines : la protection des billets dans les distributeurs automatiques (DAB), dans le transport de fonds, et dans les points de vente au détail. Oberthur Cash Protection est aujourd’hui le leader mondial de la fabrication de SANBB et a installé à ce jour plus de 60.000 systèmes de protection des valeurs fiduciaire à travers le monde.