Mais il y a plus embêtant. une fois de plus, ils sont aussi erronés ! En effet, les chiffres publiés par le ministère du Travail parlent d'une hausse de 0,5 % du nombre de demandeurs d'emploi, soit 16 200 chômeurs de catégorie A supplémentaires sur mai 2015.
Mais dans le même temps, le communiqué signale que le nombre de radiations de chômeurs a été anormalement faible sur le mois de mai. Ce qui pourrait signifier que des chômeurs déclarés n'en sont en fait pas, soit parce qu'ils ont retrouvé du travail à temps partiel ou à temps complet, soit parce qu'ils ont renoncé à chercher...
Résultat, François Rebsamen, le ministre du Travail, parle lui d'une hausse de "seulement" 7 à 10 000 demandeurs d'emplois, contre 16 200 selon les chiffres "officiels".
Et pour les chômeurs des catégories B et C (travail à temps partiel et formation) l'augmentation est de 32 000 à 42 000 selon le ministre, 69 600 selon la DARES, la direction administrative indépendante du ministère qui publie les chiffres officiels.
Encore une occasion ratée pour le gouvernement d'être enfin considéré comme crédible et sérieux pour tout ce qui a trait au traitement du chômage.
On attend d'ici à la fin de l'année une baisse du nombre de chômeurs, d'après les prévisions à long terme. Le souci, c'est que cette baisse ne viendra sans doute pas de la création de postes, toujours à la peine en France, mais plutôt de la sortie des rangs des demandeurs d'emplois de chômeurs définitivement découragés : femmes qui vont retourner au foyer, qui vivra sur un seul revenu (quand il y en an un) ou des allocations. Seniors renonçant à trouver du travail, et attendant leur retraite avec des minimas sociaux ou en mangeant la grenouille...
Mais dans le même temps, le communiqué signale que le nombre de radiations de chômeurs a été anormalement faible sur le mois de mai. Ce qui pourrait signifier que des chômeurs déclarés n'en sont en fait pas, soit parce qu'ils ont retrouvé du travail à temps partiel ou à temps complet, soit parce qu'ils ont renoncé à chercher...
Résultat, François Rebsamen, le ministre du Travail, parle lui d'une hausse de "seulement" 7 à 10 000 demandeurs d'emplois, contre 16 200 selon les chiffres "officiels".
Et pour les chômeurs des catégories B et C (travail à temps partiel et formation) l'augmentation est de 32 000 à 42 000 selon le ministre, 69 600 selon la DARES, la direction administrative indépendante du ministère qui publie les chiffres officiels.
Encore une occasion ratée pour le gouvernement d'être enfin considéré comme crédible et sérieux pour tout ce qui a trait au traitement du chômage.
On attend d'ici à la fin de l'année une baisse du nombre de chômeurs, d'après les prévisions à long terme. Le souci, c'est que cette baisse ne viendra sans doute pas de la création de postes, toujours à la peine en France, mais plutôt de la sortie des rangs des demandeurs d'emplois de chômeurs définitivement découragés : femmes qui vont retourner au foyer, qui vivra sur un seul revenu (quand il y en an un) ou des allocations. Seniors renonçant à trouver du travail, et attendant leur retraite avec des minimas sociaux ou en mangeant la grenouille...