Une première victoire en 2018 et un dédommagement record
Pixabay/qimono
La victoire, en août 2018, de Dewayne Johnson contre Monsanto avait fait du bruit : le jury populaire du tribunal de San Francisco avait estimé que l'entreprise Monsanto avait été malveillante et avait caché le risque cancérigène du Roundup, le désherbant le plus utilisé du monde. Le jardinier américain déclarait l’avoir utilisé massivement entre 2012 et 2014, et estimait qu’il avait causé son cancer, en phase terminale aujourd’hui.
Ce qui avait surtout été historique étaient les dédommagements que Monsanto avait été condamnée à payer en première instance : 289 millions de dollars. Sans surprise, Monsanto avait fait appel et demandé un nouveau procès par la juge de San Francisco, procès également perdu en octobre 2018 mais qui avait vu les dommages et intérêts chuter à 78,5 millions de dollars.
Ce qui avait surtout été historique étaient les dédommagements que Monsanto avait été condamnée à payer en première instance : 289 millions de dollars. Sans surprise, Monsanto avait fait appel et demandé un nouveau procès par la juge de San Francisco, procès également perdu en octobre 2018 mais qui avait vu les dommages et intérêts chuter à 78,5 millions de dollars.
Monsanto condamnée en appel
Le procès en appel de Monsanto s’est clos lundi 20 juillet 2020 avec, une nouvelle fois, une condamnation. Pour les magistrats de la cour d’appel de Californie, le Roundup est bien la cause du cancer de Dewayne Johnson. Le jardinier a cependant vu une nouvelle fois les dommages et intérêts être réduits et portés à 20,4 millions de dollars.
Pour les avocats du plaignants, c’est une « nouvelle grande victoire » : les dommages auraient été baissés à cause de la loi californienne qui ne prévoit pas de dédommagement en cas de perte d’espérance de vie.
Monsanto, de son côté, se réserve le droit de porter l’affaire devant la plus haute juridiction américaine, la Cour Suprême, estimant que malgré la condamnation le jugement va « dans la bonne direction ».
Pour les avocats du plaignants, c’est une « nouvelle grande victoire » : les dommages auraient été baissés à cause de la loi californienne qui ne prévoit pas de dédommagement en cas de perte d’espérance de vie.
Monsanto, de son côté, se réserve le droit de porter l’affaire devant la plus haute juridiction américaine, la Cour Suprême, estimant que malgré la condamnation le jugement va « dans la bonne direction ».