Les urgences de l'Hôtel-Dieu à Paris accueillaient 40 000 patients par an.
La nouvelle est tombée ce matin, après le Conseil des ministres. Martin Hirsch, le président de l'Agence du service civique, prend la tête du plus grand CHU d'Europe, l'AP-HP. Il remplacera désormais Mireille Faugère, en poste depuis septembre 2010, dont la gestion de la restructuration des hôpitaux de paris avait été vivement contestée par politiques et syndicats.
Sa mise à pied avait été réclamée depuis plusieurs semaines déjà, notamment par les opposants à la restructuration de l'Hôtel-Dieu. C'est désormais chose faite, et le moins que l'on puisse dire, c'est que Martin Hirsch hérite avec ça d'un sujet brûlant sur le plan électoral.
Rappelez-vous, cet hôpital avait été rénové et le coût de ces rénovations, pour en faire un centre de recherche et d'enseignement, sans toutefois aucun lit d'hospitalisation, avait été jugé trop coûteux. L'hôpital doit, de surcroît, abriter le siège de l'AP-HP.
Dans ce cadre, les urgences de l'hôpital, qui accueillent plus de 40 000 patients par an, sont progressivement remplacées par un centre de consultation ouvert tous les jours, tout le temps, et ce malgré de vives oppositions syndicales et politiques qui font désormais de l'Hôtel-Dieu un véritable sujet électoral en vue de la prochain élection municipale à Paris.
Depuis le 4 novembre dernier, les urgences ont fermé, les cas les plus graves sont désormais orientés vers d'autres hôpitaux de la capitale. Même Marisol Touraine, l'actuelle ministre de la Santé, avait demandé le décalage du calendrier, mais rien n'y fait.
Pour la CGT de l'AP-HP, il est "vraiment indispensable que le nouveau directeur de l'AP-HP arrive avec une nouvelle feuille de route et stoppe tous les projets" en cours. Message reçu cinq sur cinq par Martin Hirsch...
Sa mise à pied avait été réclamée depuis plusieurs semaines déjà, notamment par les opposants à la restructuration de l'Hôtel-Dieu. C'est désormais chose faite, et le moins que l'on puisse dire, c'est que Martin Hirsch hérite avec ça d'un sujet brûlant sur le plan électoral.
Rappelez-vous, cet hôpital avait été rénové et le coût de ces rénovations, pour en faire un centre de recherche et d'enseignement, sans toutefois aucun lit d'hospitalisation, avait été jugé trop coûteux. L'hôpital doit, de surcroît, abriter le siège de l'AP-HP.
Dans ce cadre, les urgences de l'hôpital, qui accueillent plus de 40 000 patients par an, sont progressivement remplacées par un centre de consultation ouvert tous les jours, tout le temps, et ce malgré de vives oppositions syndicales et politiques qui font désormais de l'Hôtel-Dieu un véritable sujet électoral en vue de la prochain élection municipale à Paris.
Depuis le 4 novembre dernier, les urgences ont fermé, les cas les plus graves sont désormais orientés vers d'autres hôpitaux de la capitale. Même Marisol Touraine, l'actuelle ministre de la Santé, avait demandé le décalage du calendrier, mais rien n'y fait.
Pour la CGT de l'AP-HP, il est "vraiment indispensable que le nouveau directeur de l'AP-HP arrive avec une nouvelle feuille de route et stoppe tous les projets" en cours. Message reçu cinq sur cinq par Martin Hirsch...