Statu-quo dans le PAF
Retour à la case départ pour le paysage audiovisuel français. La fusion entre TF1 et M6 aurait dû provoquer un bug bang et créer un géant français de la publicité audiovisuelle et des contenus. Mais « les risques légaux et les incertitudes » liés aux autorisations des autorités de la concurrence ont mis un terme à ce projet. Un échec qui devait aboutir à la vente de la chaîne M6, le groupe Bertelsmann souhaitant s'en séparer.
Mais le timing était très serré. Le renouvellement de la TNT pour la chaîne est prévu pour 2023, et ensuite il est impossible de changer de propriétaire pendant cinq ans, comme la législation l'impose. Il ne restait guère de temps au groupe Bertelsmann pour trouver un acquéreur pour ses 48,3% du capital détenu dans M6. C'est pourquoi la maison-mère de RTL a finalement décidé de ne rien changer.
Mais le timing était très serré. Le renouvellement de la TNT pour la chaîne est prévu pour 2023, et ensuite il est impossible de changer de propriétaire pendant cinq ans, comme la législation l'impose. Il ne restait guère de temps au groupe Bertelsmann pour trouver un acquéreur pour ses 48,3% du capital détenu dans M6. C'est pourquoi la maison-mère de RTL a finalement décidé de ne rien changer.
Deux offres sérieuses pour le rachat de M6
Le dossier M6 avait pourtant attiré deux offres sérieuses. La première avait été émise par FL Entertainment, un groupe emmené par Stéphane Courbit et spécialisé dans la production audiovisuelle et les paris sportifs. L'entreprise valorisait la chaîne à hauteur de 1,2 milliard d'euros. L'autre offre provenait d'un attelage entre le groupe italien MediaForEurope (ex-Mediaset) détenu par la famille Berlusconi et Xavier Niel, fondateur et patron d'Iliad.
Bertelsmann explique dans le communiqué sa certitude que « la consolidation du marché est nécessaire pour concurrencer les plateformes technologiques mondiales », ce qui était le premier argument à la fusion TF1-M6. La consolidation sur le marché européen de la télévision se produira « tôt ou tard », assure encore l'entreprise.
Bertelsmann explique dans le communiqué sa certitude que « la consolidation du marché est nécessaire pour concurrencer les plateformes technologiques mondiales », ce qui était le premier argument à la fusion TF1-M6. La consolidation sur le marché européen de la télévision se produira « tôt ou tard », assure encore l'entreprise.