Lyft, concurrent d'Uber, aurait tenté de se faire racheter pour 9 milliards de dollars



22/08/2016

Le secteur des VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) n'est pas très vieux : Uber, le leader mondial du secteur, n'a été fondée qu'en 2009 et a rapidement conquis le monde (sauf la Chine). Lyft, fondée en 2012, a tenté de lui emboiter le pas, sans trouver le succès escompté. 4 ans après sa création, la start-up aurait tenté de se vendre au plus offrant, mais l'opération n'a pas séduit les investisseurs.


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Fondée en 2012, Lyft est depuis des années la deuxième entreprise sur le marché américain des VTC, marché largement dominé par Uber. Selon les informations boursières la concernant, l'entreprise aurait une valorisation de 5,5 milliards de dollars, loin derrière son concurrent Uber dont la valorisation a dépassé les 62 milliards. Cela n'aura pas empêché Lyft de vouloir beaucoup d'argent.

Selon divers sites spécialisés, parmi lesquels Recode ou encore le New-York Times, Lyft aurait tenté de se vendre au plus offrant après que General Motors, qui est un de ses actionnaires, aurait annoncé son intérêt pour une acquisition. Loin de vouloir se céder au premier venu, Lyft aurait tenté de faire grimper les enchères.

L'entreprise aurait demandé à la banque d'affaires Qatalyst de l'accompagner dans le processus. Cette dernière aurait contacté divers géants parmi lesquels Apple, Microsoft ou encore Google. Ainsi faisant, Qatalyst espérait trouver un acheteur pour la somme demandée par Lyft : 9 milliards de dollars, soit plus de 3 milliards de plus que sa valorisation.

L'affaire n'aurait pas été menée à bon port, même General Motors, pourtant initiateur de l'opération, se serait retiré. Pour convaincre les potentiels acheteurs Lyft aurait même baissé son prix, toujours sans succès.