cc/flickr/Jeanne Menjoulet
Lundi 30 juin 2014, lors d’une rencontre avec les syndicats de la SNCM, Louis Gallois a été chargé « d’établir un plan stratégique de soutien aux compagnies de transport maritime françaises », peut-on lire sur un communiqué de presse publié par ces mêmes syndicats.
Une bonne chose mais qui est loin d’être une solution si bien que les syndicats de la SNCM, en grève depuis le 24 juin 2014, n’ont ni cessé la grève ni montré un grand enthousiasme. Pour eux, le dossier n’a pas avancé car Frédéric Cuvillier n’avait pas apporté de réponse aux « éléments concrets [qu’ils avaient] apporté ».
La nomination de Louis Gallois, nommé délégué interministériel, et de Gilles Bellier, vice-président du conseil d’orientation de l’emploi, qui obtient la charge de négociateur dans le dossier, ont toutefois été saluées par les représentants des employés et les organisations syndicales présentes ce lundi 30 juin 2014 à Marseille.
Reste que, selon les syndicats, « Frédéric Cuvillier, à la peine, n'assume pas les revirements opérés par Transdev (actionnaire majoritaire de la SNCM, ndlr) qui se targue d'arbitrages de Matignon et de l'Elysée » d’après le communiqué de presse.
Le secrétaire d’état aux Transports a également annoncé que des discussions avec Bruxelles avaient été entamées et que le décret d’Etat d’accueil visant à faire appliquer le code du travail et le code des transports pour toutes compagnies maritimes qui opèrent entre deux ports français était à l’étude par le Conseil d’Etat.
Mais toutes ces annonces restent « floues » d’après les syndicats qui ne réduisent pas leur mobilisation.
Mais toutes ces annonces restent « floues » d’après les syndicats qui ne réduisent pas leur mobilisation.