L'offre de reprise rejetée
La compagnie aérienne, qui emploie 570 collaborateurs, ne sera finalement pas sauvée. La seule offre de reprise a été rejetée par le tribunal de commerce de Bobigny. Gérard Houa, actionnaire minoritaire au sein d'Aigle Azur — qui a également été liquidé le 27 septembre —, proposait une reprise de XL Airways via sa propre entreprise, Lu Azur. À la clé, la reprise de la moitié des effectifs et une mise de fonds de 30 millions d'euros.
Mais le tribunal a estimé l'offre « irrecevable » en raison de son manque de financement. Par conséquent, le projet ne permettait pas d'assurer la « pérennité de l'exploitation ». C'en est donc terminé pour XL Airways qui, avec ses quatre Airbus A330 en leasing, desservait les États-Unis, les Antilles, la Réunion ainsi que la Chine.
Mais le tribunal a estimé l'offre « irrecevable » en raison de son manque de financement. Par conséquent, le projet ne permettait pas d'assurer la « pérennité de l'exploitation ». C'en est donc terminé pour XL Airways qui, avec ses quatre Airbus A330 en leasing, desservait les États-Unis, les Antilles, la Réunion ainsi que la Chine.
« Dogmatisme libéral »
Au dernier exercice, XL Airways avait transporté 730 000 passagers grâce à un modèle économique basé sur le low cost. Y compris le long courrier à bas coût, un marché qui commence à se structurer… mais sans XL Airways. Laurent Magnin, le PDG de la compagnie, a expliqué qu'il fallait désormais se battre pour reclasser les salariés : « Que toutes les compagnies lèvent le doigt pour nous aider dans ce moment ».
La liquidation de XL Airways intervient à un moment où le pavillon français est particulièrement touché par la guerre des prix dans le ciel européen. La fédération Force ouvrière dans les transports aériens a ainsi dénoncé « l'inaction coupable » du gouvernement et le « dogmatisme libéral » de la Commission européenne.
La liquidation de XL Airways intervient à un moment où le pavillon français est particulièrement touché par la guerre des prix dans le ciel européen. La fédération Force ouvrière dans les transports aériens a ainsi dénoncé « l'inaction coupable » du gouvernement et le « dogmatisme libéral » de la Commission européenne.