En France, des augmentations salariales alignées sur le reste de l’Europe
En 2024, les augmentations salariales réelles médianes en France s'élèvent à 3,8%, légèrement inférieures à celles de 2023 (4,3%) et à la prévision initiale de 4% pour 2024. Cette tendance reflète un ajustement prudent des entreprises face à une inflation prévisionnelle de 2,3% pour 2024. Malgré cette prudence, 83% des entreprises françaises ont déjà alloué leurs budgets d'augmentations pour 2024, bien que 48% d'entre elles aient attribué des hausses inférieures à celles de l'année précédente. Les principales raisons invoquées sont la gestion des coûts (37%) et la détérioration des résultats financiers (33%).
Cependant, certaines entreprises ont augmenté leurs budgets en réponse à des pressions inflationnistes (46%) et à un marché du travail tendu (24%). Cette approche proactive vise à maintenir la compétitivité sur le marché de l'emploi et à attirer des talents dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre qualifiée. La comparaison avec les principaux voisins européens montre que les augmentations en France sont similaires à celles en Italie (3,9%), en Allemagne (4,3%), en Espagne (4,4%) et au Royaume-Uni (4,6%).
Cependant, certaines entreprises ont augmenté leurs budgets en réponse à des pressions inflationnistes (46%) et à un marché du travail tendu (24%). Cette approche proactive vise à maintenir la compétitivité sur le marché de l'emploi et à attirer des talents dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre qualifiée. La comparaison avec les principaux voisins européens montre que les augmentations en France sont similaires à celles en Italie (3,9%), en Allemagne (4,3%), en Espagne (4,4%) et au Royaume-Uni (4,6%).
Attirer ou retenir des talents reste compliqué pour les entreprises françaises
Les prévisions pour 2025 indiquent une augmentation salariale médiane de 3,6% en France, alignée avec les tendances européennes : 3,7% en Italie, 3,9% en Allemagne et en Espagne et 4,1% au Royaume-Uni. Cette stabilité relative des augmentations s'inscrit dans une stratégie de gestion prudente des entreprises, face à des défis persistants en matière de rétention et d'attraction des talents.
En 2024, 41% des organisations françaises ont rencontré des difficultés à attirer ou à retenir des salariés, un chiffre en baisse par rapport à 2023 (45%) et 2022 (48%). Pour répondre à ces défis, les entreprises mettent en place des mesures axées sur la diversité, l'équité et l'inclusion (54%), la flexibilité du travail (54%) et l'amélioration de l'expérience collaborateur (47%). En moyenne, les entreprises ont déjà instauré plus de deux mesures et envisagent d'en adopter davantage pour s'adapter aux conditions actuelles du marché de l'emploi.
En 2024, 41% des organisations françaises ont rencontré des difficultés à attirer ou à retenir des salariés, un chiffre en baisse par rapport à 2023 (45%) et 2022 (48%). Pour répondre à ces défis, les entreprises mettent en place des mesures axées sur la diversité, l'équité et l'inclusion (54%), la flexibilité du travail (54%) et l'amélioration de l'expérience collaborateur (47%). En moyenne, les entreprises ont déjà instauré plus de deux mesures et envisagent d'en adopter davantage pour s'adapter aux conditions actuelles du marché de l'emploi.
Des augmentations générales ou ciblées, les entreprises s’y prennent toutes à leur façon
Les entreprises françaises continuent donc de revoir leurs politiques de rémunération pour répondre aux exigences du marché du travail et aux pressions inflationnistes. Environ 43% des entreprises effectuent des augmentations salariales pour des groupes spécifiques de salariés ou pour l'ensemble du personnel, tandis que 41% augmentent les grilles de salaires d'entrée. En conséquence, les dépenses salariales annuelles totales augmentent pour 73% des entreprises, bien que le rythme de cette augmentation soit plus modéré qu'au cours des années précédentes : +5,4% en 2024 contre +7,4% en 2023 et +10,2% en 2022.
Malgré une adoption massive du travail flexible (84% des entreprises offrant des conditions de travail hybride ou à distance), peu d'organisations ont ajusté leurs éléments de rémunération en conséquence. Seulement 28% ont révisé ou envisagent de réviser les primes, 18% les avantages sociaux, et 7% le salaire de base. Pour celles ayant adapté la rémunération de base, 68% ont opté pour des fourchettes salariales en fonction de l'emplacement géographique du collaborateur, permettant de mieux répondre aux variations du coût de la vie selon les régions.
Malgré une adoption massive du travail flexible (84% des entreprises offrant des conditions de travail hybride ou à distance), peu d'organisations ont ajusté leurs éléments de rémunération en conséquence. Seulement 28% ont révisé ou envisagent de réviser les primes, 18% les avantages sociaux, et 7% le salaire de base. Pour celles ayant adapté la rémunération de base, 68% ont opté pour des fourchettes salariales en fonction de l'emplacement géographique du collaborateur, permettant de mieux répondre aux variations du coût de la vie selon les régions.