L'inflation alimentaire au sommet
Les prix des produits alimentaires représentent le premier contributeur de l'inflation générale observée en France, alors que c'était auparavant le rôle dévolu aux prix de l'énergie. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a expliqué au micro de France Inter qu'il n'y aurait pas de « mois rouge », mais il a admis qu'il existait là un « point d'attention » : « il y a une période de prix alimentaires élevés qui est très sensible pour nos concitoyens ».
Selon les prévisions macro-économiques de la Banque de France pour la période 2023-2025, le prix de l'inflation alimentaire sera atteint « vers la fin du premier semestre ». Ensuite, les prix continueront d'augmenter, mais plus lentement. L'institution prévoit en effet une « détente » sur le prix des intrants agricoles ainsi que sur les prix internationaux des matières premières agricoles.
Selon les prévisions macro-économiques de la Banque de France pour la période 2023-2025, le prix de l'inflation alimentaire sera atteint « vers la fin du premier semestre ». Ensuite, les prix continueront d'augmenter, mais plus lentement. L'institution prévoit en effet une « détente » sur le prix des intrants agricoles ainsi que sur les prix internationaux des matières premières agricoles.
« Détente » à venir sur les produits alimentaires
Les consommateurs doivent néanmoins savoir qu'il n'y aura pas de baisse des prix de l'alimentation à l'horizon 2025. Pour le plus court terme, c'est-à-dire pour cette année, la Banque de France annonce « un peu plus de croissance et un peu moins d'inflation », selon le mot d'Olivier Garnier, le chef économiste. L'indice des prix à la consommation harmonisé, qui permet les comparaisons européennes, devrait s'établit à 5,4% en 2023, puis 2,4% en 2024 et 1,9% en 2025.
Sur le front de la croissance, il faut s'attendre à 1,2% l'année prochaine, puis 1,7% en 2025. C'est la consommation des ménages qui soutiendra en particulier cette activité en hausse, avec des hausses attendues de 1,5% en 2024 et 1,6% en 2025. Dans ce contexte, le salaire moyen par tête augmentera de 6% en 2023, de 4,6% en 2024 et de 3,7% en 2025.
Sur le front de la croissance, il faut s'attendre à 1,2% l'année prochaine, puis 1,7% en 2025. C'est la consommation des ménages qui soutiendra en particulier cette activité en hausse, avec des hausses attendues de 1,5% en 2024 et 1,6% en 2025. Dans ce contexte, le salaire moyen par tête augmentera de 6% en 2023, de 4,6% en 2024 et de 3,7% en 2025.