La nouvelle Beetle sur les starting blocs
Sans espérer le même succès que celui de la première Beetle, Volkswagen entend bien profiter de l'effet de nostalgie pour doper les ventes de son nouveau modèle. Plus connue sous le nom de Coccinelle, la Beetle fut commercialisée pour la première fois en 1938. Elle s’est vendue à plus de 21 millions d'exemplaires jusqu'en 2003, date à laquelle sa production a pris fin. Ainsi, la nouvelle Beetle, dans ses formes et détails se rapprochera du modèle des années 80, et il est probable que son succès porte un nouveau record au palmarès de Volkswagen. Mais la réussite passée et future du groupe ne tient pas que de la Beetle, car Volkswagen, c'est aussi Audi, Seat, et Skoda. Des marques qui font partie du portefeuille du groupe et dont les performances en termes de ventes sont également enviables. Par ailleurs, les analystes sont eux, focalisés sur la rentabilité du groupe, qui, là encore, bat des records.
La rentabilité de Volkswagen
La rentabilité du groupe s'explique notamment par la présence d'Audi dans son portefeuille de marques. En effet, Audi a vendu plus d’un million de véhicules en 2011, ce qui a grandement aidé Volkswagen à passer le cap des huit millions de véhicules en termes de vente. Et les pays émergents sont les plus gros consommateurs de la marque aux quatre anneaux. Ainsi, sur la période 2010/2011, la rentabilité de l’étendard haut de gamme de Volkswagen est passée de 9,4 % à 12,1 %. Audi a donc une part importante dans le chiffre d'affaires de Volkswagen, et sa forte rentabilité est le résultat d'une politique de "module" que Volkswagen mène avec une longueur d'avance sur ses concurrents. Cette politique de module consiste en un partage des pièces des véhicules, qui jusqu'alors se limitait aux trois marques généralistes du groupe, à savoir Volkswagen, Skoda et Seat. Désormais, l'on peut retrouver les mêmes pièces sur des véhicules de gabarit différent, ce qui permet au groupe de réduire les heures d'ingénierie de près de 30 %, et le coût unitaire des véhicules de 20 %.
À l’international avant les autres
Si Volkswagen peut aujourd’hui espérer la place de numéro un mondial, c’est aussi grâce à une internationalisation précoce. En effet, tout l'intérêt d'une politique de "module" résidant dans des volumes importants, le groupe s'est internationalisé avant tous ses concurrents. Cette internationalisation couteuse a certes valu à Volkswagen un ralentissement de sa performance, mais cette stratégie s'avère aujourd'hui payante, notamment en Chine où les ventes atteignent les 2,25 millions de véhicules. Ainsi, toutes les marques du groupe sont aujourd’hui présentes dans de nombreux pays, et chacune observe une rentabilité hors normes. Volkswagen a ainsi pu quadriller le globe et y placer aussi patiemment que soigneusement ses billes. De l'entrée de gamme à l'étendard premium, Volkswagen offre une panoplie complète de véhicules, qui correspond à toutes les bourses. La récente absorption de Porsche va donner aux véhicules haut de gamme du groupe une nouvelle dimension.
Sans espérer le même succès que celui de la première Beetle, Volkswagen entend bien profiter de l'effet de nostalgie pour doper les ventes de son nouveau modèle. Plus connue sous le nom de Coccinelle, la Beetle fut commercialisée pour la première fois en 1938. Elle s’est vendue à plus de 21 millions d'exemplaires jusqu'en 2003, date à laquelle sa production a pris fin. Ainsi, la nouvelle Beetle, dans ses formes et détails se rapprochera du modèle des années 80, et il est probable que son succès porte un nouveau record au palmarès de Volkswagen. Mais la réussite passée et future du groupe ne tient pas que de la Beetle, car Volkswagen, c'est aussi Audi, Seat, et Skoda. Des marques qui font partie du portefeuille du groupe et dont les performances en termes de ventes sont également enviables. Par ailleurs, les analystes sont eux, focalisés sur la rentabilité du groupe, qui, là encore, bat des records.
La rentabilité de Volkswagen
La rentabilité du groupe s'explique notamment par la présence d'Audi dans son portefeuille de marques. En effet, Audi a vendu plus d’un million de véhicules en 2011, ce qui a grandement aidé Volkswagen à passer le cap des huit millions de véhicules en termes de vente. Et les pays émergents sont les plus gros consommateurs de la marque aux quatre anneaux. Ainsi, sur la période 2010/2011, la rentabilité de l’étendard haut de gamme de Volkswagen est passée de 9,4 % à 12,1 %. Audi a donc une part importante dans le chiffre d'affaires de Volkswagen, et sa forte rentabilité est le résultat d'une politique de "module" que Volkswagen mène avec une longueur d'avance sur ses concurrents. Cette politique de module consiste en un partage des pièces des véhicules, qui jusqu'alors se limitait aux trois marques généralistes du groupe, à savoir Volkswagen, Skoda et Seat. Désormais, l'on peut retrouver les mêmes pièces sur des véhicules de gabarit différent, ce qui permet au groupe de réduire les heures d'ingénierie de près de 30 %, et le coût unitaire des véhicules de 20 %.
À l’international avant les autres
Si Volkswagen peut aujourd’hui espérer la place de numéro un mondial, c’est aussi grâce à une internationalisation précoce. En effet, tout l'intérêt d'une politique de "module" résidant dans des volumes importants, le groupe s'est internationalisé avant tous ses concurrents. Cette internationalisation couteuse a certes valu à Volkswagen un ralentissement de sa performance, mais cette stratégie s'avère aujourd'hui payante, notamment en Chine où les ventes atteignent les 2,25 millions de véhicules. Ainsi, toutes les marques du groupe sont aujourd’hui présentes dans de nombreux pays, et chacune observe une rentabilité hors normes. Volkswagen a ainsi pu quadriller le globe et y placer aussi patiemment que soigneusement ses billes. De l'entrée de gamme à l'étendard premium, Volkswagen offre une panoplie complète de véhicules, qui correspond à toutes les bourses. La récente absorption de Porsche va donner aux véhicules haut de gamme du groupe une nouvelle dimension.