Un investissement majeur dans le photovoltaïque
Avant la fin de cette année, la France doit actualiser ses objectifs en matière de production d'énergie pour 2035. Le ministère de la Transition énergétique souhaite notamment doubler le rythme d'installation de panneaux photovoltaïques, portant cette capacité à 5,5 GW par an. Les « grandes toitures » d'entrepôts devraient constituer 25 % de ces nouvelles installations. À ce titre, un plan ambitieux porté par les acteurs de la logistique pourrait contribuer de manière significative à ces objectifs.
L'Association des acteurs de l'immobilier logistique et industriel (Afilog) a récemment annoncé un projet d'envergure : l'installation de 5 millions de mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur des entrepôts d'ici à cinq ans. Selon les calculs de l'association, cette initiative permettrait de générer une puissance crête d'1,2 gigawatt et une production annuelle de plus de 1.300 GWh. Cela équivaudrait à la consommation électrique de 600.000 habitants.
L'Association des acteurs de l'immobilier logistique et industriel (Afilog) a récemment annoncé un projet d'envergure : l'installation de 5 millions de mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur des entrepôts d'ici à cinq ans. Selon les calculs de l'association, cette initiative permettrait de générer une puissance crête d'1,2 gigawatt et une production annuelle de plus de 1.300 GWh. Cela équivaudrait à la consommation électrique de 600.000 habitants.
De l'énergie pour les collectivités et les entreprises
Ce plan s'inscrit dans le contexte de la loi Climat de 2021 qui impose la couverture de 30 % des toitures d'entrepôts neufs ou réhabilités en installations photovoltaïques. De plus, une charte d'engagements réciproques avec l'État fixe un objectif volontaire de 50 %. L'électricité produite servira à alimenter les collectivités et les entreprises proches, ainsi que des stations de recharge pour véhicules électriques.
Néanmoins, certaines questions subsistent, notamment concernant l'origine des panneaux photovoltaïques, majoritairement fabriqués en Chine. Diane Diziain, la directrice déléguée de l'Afilog, a mis en avant les usines de Fos-sur-Mer et de Moselle, qui devraient à terme produire des panneaux « made in France », réduisant ainsi leur empreinte carbone. Une autre préoccupation est la réglementation stricte pour les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), notamment celles catégorisées Seveso. Cependant, l'Afilog rassure : plus de 90 % de ces bâtiments ne sont pas classés Seveso et la plupart des entrepôts acceptent la solarisation.
Néanmoins, certaines questions subsistent, notamment concernant l'origine des panneaux photovoltaïques, majoritairement fabriqués en Chine. Diane Diziain, la directrice déléguée de l'Afilog, a mis en avant les usines de Fos-sur-Mer et de Moselle, qui devraient à terme produire des panneaux « made in France », réduisant ainsi leur empreinte carbone. Une autre préoccupation est la réglementation stricte pour les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), notamment celles catégorisées Seveso. Cependant, l'Afilog rassure : plus de 90 % de ces bâtiments ne sont pas classés Seveso et la plupart des entrepôts acceptent la solarisation.