(c) Shutterstock/EconomieMatin
Les chiffres sont têtus, et ils ne sont pas particulièrement bons. L'Insee a ainsi livré les résultats de la consommation pour le mois d'octobre : les ménages français ont acheté moins de biens ce mois, avec une baisse de 0,9%, qui suit un autre recul de 0,5% en septembre.
L'indice n'a, il est vrai, pas été aidé par la météo : les températures douces n'ont pas poussé les foyers à augmenter le chauffage, bien au contraire. De fait, c'est bien le poste « énergie » qui a plombé la consommation des ménages, celui-ci étant en net recul de 6%, après une baisse de 0,5% en septembre.
Si l'on met de côté l'énergie, la consommation de produits manufacturés est restée stable, avec une légère hausse de 0,1% qui ne viendra pas relever la baisse de -0,5% en septembre. Dans le détail, l'automobile connait un très léger mieux avec une hausse de 0,2%, le logement suit avec +0,1%. Le poste textile/cuir, fortement touché en septembre (-7,7%), rebondit avec une croissance de 3,4%. En revanche, les produits alimentaires sont en recul de 0,1%.
Tout cela n'est cependant pas de très bon augure pour la cruciale période des fêtes. Il y a certes l'« effet » Noël, qui va sans doute provoquer des dépenses inattendues. Mais la conjoncture actuelle avec de mauvais chiffres du chômage ne va pas provoquer une flambée du moteur de la consommation.
L'indice n'a, il est vrai, pas été aidé par la météo : les températures douces n'ont pas poussé les foyers à augmenter le chauffage, bien au contraire. De fait, c'est bien le poste « énergie » qui a plombé la consommation des ménages, celui-ci étant en net recul de 6%, après une baisse de 0,5% en septembre.
Si l'on met de côté l'énergie, la consommation de produits manufacturés est restée stable, avec une légère hausse de 0,1% qui ne viendra pas relever la baisse de -0,5% en septembre. Dans le détail, l'automobile connait un très léger mieux avec une hausse de 0,2%, le logement suit avec +0,1%. Le poste textile/cuir, fortement touché en septembre (-7,7%), rebondit avec une croissance de 3,4%. En revanche, les produits alimentaires sont en recul de 0,1%.
Tout cela n'est cependant pas de très bon augure pour la cruciale période des fêtes. Il y a certes l'« effet » Noël, qui va sans doute provoquer des dépenses inattendues. Mais la conjoncture actuelle avec de mauvais chiffres du chômage ne va pas provoquer une flambée du moteur de la consommation.