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Selon le rapport IDC cité par le Financial Times, 2014 est une année charnière pour le marché des smartphones puisque ce dernier aurait touché son pic de croissance dans les pays développés. Selon IDC, il ne pourra que décroître dans ces mêmes pays, une tendance qui commence déjà à se remarquer au Japon et en Corée du Sud tandis qu’en Europe et aux Etats-Unis le marché ralentit fortement. Mais ce n’est pas pour autant la fin du secteur.
Les grandes entreprises spécialisées dans les appareils mobiles devront donc changer de stratégie, en deux points afin de maintenir la croissance dans les zones saturées mais également de conquérir les nouveaux marchés émergents. Apple et Samsung l’ont déjà compris.
Dans les pays où le marché est saturé ou arrive à saturation, il n’est plus question de miser sur les smartphones mais bien sur les accessoires : les montres connectées en sont un excellent exemple, Samsung et Apple (mais également d’autres) étant déjà actives sur ce secteur. L’idée est de ne plus créer le « besoin » d’un nouveau modèle mais bien de créer de nouveaux besoins via des accessoires reliés aux modèles en circulation.
D’un autre côté, les pays émergents sont un foyer de potentiels acheteurs en plein croissance. Selon IDC, en 2018 la Chine représentera un tiers des ventes de smartphones dans le monde tandis que les ventes en Inde et en Indonésie devraient doubler.
Mais, surtout, c’est l’Afrique qui a un énorme potentiel. En quatre ans, le nombre de smartphones dans le continent devrait doubler pour atteindre le milliard d’appareils.
Toutefois, la conquête de ces marchés émergents passe avant tout par des smartphones moins chers et moins performants, souvent vendus par les géants via des sous-marques