Transition agricole : l’État déboursera 2 milliards d’euros
La France importe encore trop de fruits et légumes : 60% des fruits consommés dans l’Hexagone, ainsi que 40% des légumes, viennent de l'étranger. Le climat est certes moins favorable en France qu’en Espagne et l’esclavage absent dans les fermes, mais ces deux facteurs n’expliquent pas tout. Pour Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, pour produire davantage, il faut opérer une transition agricole, changer de modèle.
D’ici 2030, plus de 2 milliards d’euros seront donc investis à cette fin, dont 450 millions d’euros pour une alimentation saine et durable, annonce le ministère. « Le plan France 2030 soutient des projets innovants dans le domaine de la recherche scientifique, des nouvelles technologies, de l’agroécologie ou encore de la formation, au service d’une agriculture et d’une alimentation, plus saine et durable », fait savoir le gouvernement.
D’ici 2030, plus de 2 milliards d’euros seront donc investis à cette fin, dont 450 millions d’euros pour une alimentation saine et durable, annonce le ministère. « Le plan France 2030 soutient des projets innovants dans le domaine de la recherche scientifique, des nouvelles technologies, de l’agroécologie ou encore de la formation, au service d’une agriculture et d’une alimentation, plus saine et durable », fait savoir le gouvernement.
Le gouvernement vise 60% d’autonomie en fruits et légumes d’ici 2033
S’exprimant sur le Salon de l’Agriculture, Marc Fesneau a annoncé l’objectif d’atteindre 60% d'autonomie en fruits et légumes d'ici 2033. Cet effort sera financé à hauteur de 200 millions d'euros par l'État et à hauteur de 200 millions d'euros supplémentaires par les filières. Une enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros sera dédiée à l’achat d’agro-équipements au profit d’agriculteurs.
Enfin, une enveloppe de 50 millions d’euros sera dédiée à l’arboriculture. Il s’agit de rénover et de replanter des vergers avec des espèces d’arbres plus résistantes aux aléas climatiques et moins gourmandes en eau.
Enfin, une enveloppe de 50 millions d’euros sera dédiée à l’arboriculture. Il s’agit de rénover et de replanter des vergers avec des espèces d’arbres plus résistantes aux aléas climatiques et moins gourmandes en eau.