Le décret sur ces coupes a été signé au lendemain du discours d'Emmanuel Macron devant la conférence des territoires. Le président de la République avait alors promis de ne pas baisser les dotations aux collectivités… en 2018. Les coupes pèseront sur les budgets en 2017. Le ministère de la Cohésion des territoires explique que ces annulations de crédits portent sur des « projets non engagés ». Les préfets procèderont opération par opération afin d'éviter de « pénaliser les dossiers les plus porteurs d'enjeux ». Les opérations décalées seront inscrites en 2018.
Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a enchéri, indiquant qu'il s'agissait de « mesures d'annulation de crédits sur des opérations non réalisées, pas de baisses de dotations disponibles pour accompagner les collectivités locales ». Ces crédits ne sont ni engagés, ni mobilisés, assure-t-il. Pour lui, et pour le gouvernement, il ne s'agit pas d'un exercice politique, mais d'un exercice comptable. Un argument balayé du revers de la main par le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains), estimant que ces coupes sont une « brutalité qui fragilise quartiers et territoires ruraux ».
« Des projets qui auraient pu être soutenus en investissements portés par les collectivités ne le seront pas pour au moins un sur dix, par rapport à ce qui était prévu », explique de son côté Olivier Dussopt (groupe Nouvelle Gauche, ex PS), le président de l'Association des petites villes de France. Pour Olivier Faure, patron des députés Nouvelle Gauche, il s'agit d'un « mauvais coup porté à l'échelon de la proximité ».
Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a enchéri, indiquant qu'il s'agissait de « mesures d'annulation de crédits sur des opérations non réalisées, pas de baisses de dotations disponibles pour accompagner les collectivités locales ». Ces crédits ne sont ni engagés, ni mobilisés, assure-t-il. Pour lui, et pour le gouvernement, il ne s'agit pas d'un exercice politique, mais d'un exercice comptable. Un argument balayé du revers de la main par le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains), estimant que ces coupes sont une « brutalité qui fragilise quartiers et territoires ruraux ».
« Des projets qui auraient pu être soutenus en investissements portés par les collectivités ne le seront pas pour au moins un sur dix, par rapport à ce qui était prévu », explique de son côté Olivier Dussopt (groupe Nouvelle Gauche, ex PS), le président de l'Association des petites villes de France. Pour Olivier Faure, patron des députés Nouvelle Gauche, il s'agit d'un « mauvais coup porté à l'échelon de la proximité ».