Un changement important pour le crédit à la consommation
En 2023, plus d'une demande de financement sur deux (56 %) visait à répondre à des besoins de trésorerie, autrement dit, à équilibrer un budget mensuel mis à mal par des dépenses imprévues.
« Les emprunteurs ne sont plus dans la consommation plaisir », confirme Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, auprès du Parisien. « Ils sont face à des dépenses imprévues et ils n’ont pas le budget ou l’épargne pour y faire face. » Les exemples de telles dépenses sont nombreux : impôts ou taxes foncières plus élevés que prévu, factures de gaz ou d'électricité en hausse, frais de réparation automobile, ou simplement le besoin de maintenir un budget équilibré.
Ce phénomène est particulièrement marqué chez les emprunteurs célibataires, où 63 % des prêts à la consommation sont motivés par des besoins de trésorerie. « Leur situation est forcément plus précaire car ils ont des charges fixes quasiment équivalentes à ceux qui sont en couple mais ils ne peuvent pas compter sur leur partenaire face aux coups durs », ajoute Maël Bernier.
Les montants empruntés reflètent également cette tendance : en moyenne, les dossiers de crédit à la consommation s'élèvent à 8.000 euros, contre plus de 10.300 euros en 2022. Cette baisse s'explique en partie par un contexte économique difficile marqué par une inflation à 4,9 % en 2023, selon l'Insee, et des taux d'intérêt oscillant entre 4,5 et 5 % pour des durées de deux ou trois ans.
« Les emprunteurs ne sont plus dans la consommation plaisir », confirme Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, auprès du Parisien. « Ils sont face à des dépenses imprévues et ils n’ont pas le budget ou l’épargne pour y faire face. » Les exemples de telles dépenses sont nombreux : impôts ou taxes foncières plus élevés que prévu, factures de gaz ou d'électricité en hausse, frais de réparation automobile, ou simplement le besoin de maintenir un budget équilibré.
Ce phénomène est particulièrement marqué chez les emprunteurs célibataires, où 63 % des prêts à la consommation sont motivés par des besoins de trésorerie. « Leur situation est forcément plus précaire car ils ont des charges fixes quasiment équivalentes à ceux qui sont en couple mais ils ne peuvent pas compter sur leur partenaire face aux coups durs », ajoute Maël Bernier.
Les montants empruntés reflètent également cette tendance : en moyenne, les dossiers de crédit à la consommation s'élèvent à 8.000 euros, contre plus de 10.300 euros en 2022. Cette baisse s'explique en partie par un contexte économique difficile marqué par une inflation à 4,9 % en 2023, selon l'Insee, et des taux d'intérêt oscillant entre 4,5 et 5 % pour des durées de deux ou trois ans.
Des banques plus strictes dans l'octroi des crédits
Face à ces défis économiques, les banques ont adopté une attitude plus prudente dans l'étude des dossiers de crédit à la consommation. Leur objectif principal : minimiser les risques de défaut de paiement. Cette prudence se traduit par une sélection plus rigoureuse des dossiers, cherchant à écarter les emprunteurs les plus à risque.
Cette vigilance accrue a eu un impact direct sur le marché du crédit à la consommation, qui a légèrement reculé de 0,8 % en 2023, atteignant 49,3 milliards d'euros selon l'Association française des sociétés financières. Toutefois, la production de crédits a montré des signes de reprise dès la fin de l'année, affichant une croissance de 2,3 % au premier trimestre 2024.
Le crédit à la consommation en France a évolué pour répondre aux besoins économiques des ménages, ce qui marque un tournant significatif dans les habitudes d'emprunt. Les emprunteurs cherchent désormais davantage à stabiliser leur situation financière face à des dépenses imprévues, tandis que les banques adoptent une approche plus sélective pour limiter les risques.
Cette vigilance accrue a eu un impact direct sur le marché du crédit à la consommation, qui a légèrement reculé de 0,8 % en 2023, atteignant 49,3 milliards d'euros selon l'Association française des sociétés financières. Toutefois, la production de crédits a montré des signes de reprise dès la fin de l'année, affichant une croissance de 2,3 % au premier trimestre 2024.
Le crédit à la consommation en France a évolué pour répondre aux besoins économiques des ménages, ce qui marque un tournant significatif dans les habitudes d'emprunt. Les emprunteurs cherchent désormais davantage à stabiliser leur situation financière face à des dépenses imprévues, tandis que les banques adoptent une approche plus sélective pour limiter les risques.