L’EPR de Flamanville branché… quelques jours
Le chantier de l’EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville a franchi une étape majeure le 21 décembre 2024 avec le premier raccordement du réacteur au réseau électrique national. À cette date, l’unité de production Flamanville 3 a injecté ses premiers kilowattheures, marquant symboliquement le début de son cycle d’exploitation.
Quelques semaines plus tard, dans la nuit du 14 au 15 février 2025, la centrale a procédé à un arrêt programmé du réacteur à 00h30. La décision a été prise après l’observation d’une baisse de performance sur le circuit EVU/SRU, un circuit de secours de refroidissement conçu pour fonctionner en cas d’accident grave. Conformément aux procédures, EDF a informé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui supervise les conditions de sûreté des installations.
Quelques semaines plus tard, dans la nuit du 14 au 15 février 2025, la centrale a procédé à un arrêt programmé du réacteur à 00h30. La décision a été prise après l’observation d’une baisse de performance sur le circuit EVU/SRU, un circuit de secours de refroidissement conçu pour fonctionner en cas d’accident grave. Conformément aux procédures, EDF a informé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui supervise les conditions de sûreté des installations.
Des interventions d’urgence qui se prolongent
Dans les semaines qui ont suivi, plusieurs interventions ont été réalisées dans le cadre de cette phase de montée en puissance. Le 22 février, une première prolongation de l’arrêt a permis d’intervenir sur une sonde de température du circuit primaire. Quelques jours plus tard, le 28 février, une nouvelle opération a visé l’optimisation du fonctionnement du groupe turboalternateur. Parallèlement, EDF a procédé à des réglages supplémentaires sur le circuit primaire et à une opération de maintenance sur une autre sonde de température.
Le 30 mars, une troisième prolongation de l’arrêt a été décidée pour effectuer une opération complémentaire sur un matériel situé dans la partie nucléaire de l’installation. Là encore, ces ajustements ont été intégrés au programme de tests techniques prévus dans le cadre de la phase de démarrage. EDF a souligné que la mise en service complète d’un réacteur de ce type implique des vérifications multiples et des interventions progressives.
Le 30 mars, une troisième prolongation de l’arrêt a été décidée pour effectuer une opération complémentaire sur un matériel situé dans la partie nucléaire de l’installation. Là encore, ces ajustements ont été intégrés au programme de tests techniques prévus dans le cadre de la phase de démarrage. EDF a souligné que la mise en service complète d’un réacteur de ce type implique des vérifications multiples et des interventions progressives.
Des reports pour le redémarrage qui se succèdent
Le 10 avril, EDF a annoncé une nouvelle extension de l’arrêt, en précisant que des opérations de maintenance restaient nécessaires pour garantir la poursuite de la montée en puissance dans des conditions optimales de sûreté. L’opérateur indique que « les matériels concernés sont situés dans la partie nucléaire des installations » et que cette étape vise à permettre « au réacteur de réaliser son premier cycle de production en toute sûreté et fiabilité ».
Dans ses communications publiques, EDF rappelle que le démarrage d’un réacteur nucléaire est une phase technique longue, nécessitant la mise en service progressive de nombreux équipements en conditions réelles. Cette séquence permet notamment de valider les procédures d’exploitation et d’identifier les réglages à effectuer pour assurer une stabilité durable du système. Le groupe précise que « des arrêts, redémarrages et reconnexions au réseau seront répétés à plusieurs reprises » dans les semaines et mois à venir.
Dans ses communications publiques, EDF rappelle que le démarrage d’un réacteur nucléaire est une phase technique longue, nécessitant la mise en service progressive de nombreux équipements en conditions réelles. Cette séquence permet notamment de valider les procédures d’exploitation et d’identifier les réglages à effectuer pour assurer une stabilité durable du système. Le groupe précise que « des arrêts, redémarrages et reconnexions au réseau seront répétés à plusieurs reprises » dans les semaines et mois à venir.