Une perte de 3 milliards d’euros par semaine pour le PIB français
Pixabay/huntlh
Dépendante du tourisme, même si moins que d’autres pays européens, la France risque fortement de souffrir des retards dans la campagne de vaccination liés à l’absence de doses. Car sans la vaccination des Français mais également des Européens en général, difficile de relancer le secteur touristique, déjà durement frappé en 2020.
Pour Euler Hermes, cabinet d’analyse stratégique, c’est simple : chaque semaine de retard dans la vaccination coûterait, à la France, 3 milliards d’euros de PIB en 2021. Or, selon le cabinet qui a publié de nouvelles estimations le 25 mars 2021, ce retard est déjà de 7 semaines, soit un coût de 21 milliards d’euros et qui est susceptible d’augmenter si le retard n’est pas rattrapé.
Pour Euler Hermes, cabinet d’analyse stratégique, c’est simple : chaque semaine de retard dans la vaccination coûterait, à la France, 3 milliards d’euros de PIB en 2021. Or, selon le cabinet qui a publié de nouvelles estimations le 25 mars 2021, ce retard est déjà de 7 semaines, soit un coût de 21 milliards d’euros et qui est susceptible d’augmenter si le retard n’est pas rattrapé.
Un coût de plus de 100 milliards d’euros pour l’Union européenne
La France n’est toutefois pas le seul pays concerné par ce retard dans la distribution des doses de vaccins : l’ensemble de l’Union européenne est touchée, du fait de la mise en place des achats groupés et de la distribution à l’échelle européenne des doses reçues. Pour Euler Hermes, le retard est tel que l’objectif de vacciner 70% de la population européenne, fixé pour la fin de l’été 2021, ne serait atteint qu’en fin d’année 2021, au rythme actuel.
Si le retard de 7 semaines cumulé n’est pas rattrapé, l’Union européenne risque de voir son PIB 2021 être amputé de 123 milliards d’euros, le cabinet estimant que chaque semaine coûte environ 17,5 milliards d’euros.
Si le retard de 7 semaines cumulé n’est pas rattrapé, l’Union européenne risque de voir son PIB 2021 être amputé de 123 milliards d’euros, le cabinet estimant que chaque semaine coûte environ 17,5 milliards d’euros.