Evergrande aurait commencé à faire défaut
Pixabay/SimonMichaelHill
L’affaire Evergrande a connu un nouveau chapitre mercredi 23 septembre 2021 : selon les informations du Wall Street Journal, le géant immobilier chinois, à la dette colossale de 260 milliards d’euros, n’aurait pas payé près de 83,5 millions de dollars d’intérêts arrivés à échéance. De quoi inquiéter un peu plus les autorités chinoises, alors que son deuxième investisseur, Chinese Estates Holdings, toujours selon le Wall Street Journal, prévoirait de se désengager de la holding qui s’effrite.
Si la faillite d’Evergrande se confirme, l’impact pourrait être important sur le marché immobilier chinois, en pleine expansion. D’où la crainte d’une crise majeure locale dont les répercussions au niveau mondial pourraient être conséquentes, selon les analystes les plus pessimistes.
Si la faillite d’Evergrande se confirme, l’impact pourrait être important sur le marché immobilier chinois, en pleine expansion. D’où la crainte d’une crise majeure locale dont les répercussions au niveau mondial pourraient être conséquentes, selon les analystes les plus pessimistes.
Christine Lagarde se veut rassurante
Interrogée sur l’affaire et ses risques au niveau des économies mondiales, fragiles bien qu’en croissance rapide après la crise de la Covid-19, Christine Lagarde, présidente de la BCE, ne semble pas inquiète. À la chaîne CNBC, le 23 septembre 2021, elle a déclaré que l’Europe et la Zone euro ne subiraient qu’une « exposition limitée ». Ce qui n’empêche pas la Banque centre européenne de surveiller de près la situation et son évolution.
Un ton rassurant, donc, qui rappelle celui de Jerome Powell, à la tête de la banque centrale américaine (FED), qui estime aussi que l’impact sur l’économie américaine ne serait pas majeur. Il craint néanmoins une dégradation de la confiance au niveau des investissements dans le cas où la faillite se confirmerait.
Un ton rassurant, donc, qui rappelle celui de Jerome Powell, à la tête de la banque centrale américaine (FED), qui estime aussi que l’impact sur l’économie américaine ne serait pas majeur. Il craint néanmoins une dégradation de la confiance au niveau des investissements dans le cas où la faillite se confirmerait.