Pour la Cour des comptes, les TER sont trop chers
Baisse de la fréquentation, dégradation de la qualité de service, augmentation des coûts d’exploitation… : selon la Cour des comptes, rien ne va plus pour les TER, ces « trains du quotidien » financés par les régions. Cela, alors que les régions ont fortement investi dans le renouvellement du matériel roulant et même dans la régénération du réseau ferroviaire et de certaines gares, sans parler des politiques tarifaires toujours plus favorables aux usagers.
En effet, en 2017 l’exploitation des TER a occasionné un coût de 4,1 milliards d’euros, dont 3,1 milliards d’euros pris en charge par les régions. Les usagers, eux, n’ont participé qu’à hauteur de 1 milliard d’euros. Pour la Cour des comptes, ce coût pourrait être réduit si les régions essayaient de rationaliser l’activité, en proposant des plans de transport optimisés ou en imposant une réduction de la présence humaine en gares (guichets) et à bord des trains (contrôleurs). De son côté, SNCF Mobilités pourrait mieux organiser le travail de ses salariés en les rendant plus polyvalents et en évitant d’augmenter automatiquement les salaires.
En effet, en 2017 l’exploitation des TER a occasionné un coût de 4,1 milliards d’euros, dont 3,1 milliards d’euros pris en charge par les régions. Les usagers, eux, n’ont participé qu’à hauteur de 1 milliard d’euros. Pour la Cour des comptes, ce coût pourrait être réduit si les régions essayaient de rationaliser l’activité, en proposant des plans de transport optimisés ou en imposant une réduction de la présence humaine en gares (guichets) et à bord des trains (contrôleurs). De son côté, SNCF Mobilités pourrait mieux organiser le travail de ses salariés en les rendant plus polyvalents et en évitant d’augmenter automatiquement les salaires.
TER : changer de modèle pour limiter le dérapage des coûts ?
La Cour des comptes appelle aussi les régions à considérer d’autres possibilités, comme confier la gestion d’une ligne à un exploitant autre que SNCF Mobilités, de remplacer les trains par des autocars, minibus ou taxis, réguliers ou à la demande. Les régions devraient donc conduire « une analyse sociale, économique et environnementale pour chacune de ces lignes régionales peu fréquentées ».
Par ailleurs, l’institution de la rue Cambon propose d’ouvrir aux régions la possibilité de devenir propriétaires des infrastructures qu’elles financent déjà (lignes ferroviaires et gares), en espérant qu’elles puissent mieux les gérer.
Par ailleurs, l’institution de la rue Cambon propose d’ouvrir aux régions la possibilité de devenir propriétaires des infrastructures qu’elles financent déjà (lignes ferroviaires et gares), en espérant qu’elles puissent mieux les gérer.