Seulement 5% de croissance pour la Chine en 2024 ?
Avec une croissance attendue à 5% pour l’année 2024, la Chine fait grise mine. La prévision, annoncée mardi 5 mars 2024 par le Premier ministre Li Qiang, s'inscrit comme l'une des plus modérées depuis des décennies pour la deuxième économie mondiale, surtout en comparaison des taux à deux chiffres des années 1990 et 2000. La Chine, encore marquée par les répercussions économiques des années Covid, fait face à une série d'obstacles : une crise immobilière persistante, un taux de chômage élevé chez les jeunes, et un ralentissement de la demande mondiale pour ses produits.
Les autorités chinoises, tout en reconnaissant les défis, semblent écarter l'idée d'un plan de relance massif, privilégiant une approche prudente pour ne pas compromettre davantage les finances publiques. Elles promettent néanmoins de « poursuivre le progrès et garantir la stabilité » économique, avec des mesures telles que la réduction des taxes douanières sur certaines importations technologiques et l'exploration de nouvelles voies pour le commerce extérieur.
Les autorités chinoises, tout en reconnaissant les défis, semblent écarter l'idée d'un plan de relance massif, privilégiant une approche prudente pour ne pas compromettre davantage les finances publiques. Elles promettent néanmoins de « poursuivre le progrès et garantir la stabilité » économique, avec des mesures telles que la réduction des taxes douanières sur certaines importations technologiques et l'exploration de nouvelles voies pour le commerce extérieur.
La Chine prépare-t-elle la guerre ?
Toutefois, la Chine ne peut pas faire l’impasse sur la situation géopolitique extrêmement tendue, notamment entre la Russie et l’Otan sur fond de guerre en Ukraine. Le budget militaire chinois connaîtra de fait une augmentation de 7,2% pour atteindre la somme de 231,4 milliards de dollars sur l’année 2024.
Mais, surtout, les ambitions chinoises sur l’île de Taïwan se font de plus en plus claires, au point que la crainte d’une invasion n'est plus un simple scénario. D’ailleurs, le premier ministre chinois l’a rappelé, mardi 5 mars 2024 : « nous nous opposons vigoureusement aux activités séparatistes visant à l'indépendance de Taïwan et aux ingérences extérieures ».
Mais, surtout, les ambitions chinoises sur l’île de Taïwan se font de plus en plus claires, au point que la crainte d’une invasion n'est plus un simple scénario. D’ailleurs, le premier ministre chinois l’a rappelé, mardi 5 mars 2024 : « nous nous opposons vigoureusement aux activités séparatistes visant à l'indépendance de Taïwan et aux ingérences extérieures ».