Mario Draghi, le président de la BCE, a répondu aux attentes du marché. Au sortir de la réunion de politique monétaire de la banque centrale, l'institution de Francfort a décidé de maintenir ses taux à leurs niveaux du moment. Le taux de dépôt reste à -0,4%, le taux de facilité de crédit ne change pas à 0,25%, quant au taux de refinancement, il est nul. Si rien ne change donc du côté des taux, en revanche la BCE a décidé de revoir à la baisse son programme de rachat d'actifs.
La Banque centrale européenne divise par deux cette initiative, qui sera fixé à 30 milliards d'euros par mois à partir du mois de janvier. S'il sera moins bien doté, ce programme sera prolongé pendant neuf mois, toujours à compter du début de l'année prochaine. Une stratégie qui permettra, selon Mario Draghi, de continuer à pousser l'inflation toujours trop faible dans la zone euro. La BCE entend parvenir à une inflation de 2% environ par an ; la politique monétaire menée vise à atteindre cet objectif, sans toutefois ralentir la croissance et l'activité.
À l'heure où la Réserve fédérale américaine commence à relever ses taux pour faire atterrir l'économie des États-Unis, la BCE continue donc de faire le pari d'une politique très accommodante. Les premières conséquences ne se sont pas faites attendre : à la Bourse de Paris, le CAC40 a gagné 1,5%, atteignant ainsi son plus haut de l'année à 5 455,40 points. L'euro cède par ailleurs près de 1% face au dollar, à 1,1712 $.
La Banque centrale européenne divise par deux cette initiative, qui sera fixé à 30 milliards d'euros par mois à partir du mois de janvier. S'il sera moins bien doté, ce programme sera prolongé pendant neuf mois, toujours à compter du début de l'année prochaine. Une stratégie qui permettra, selon Mario Draghi, de continuer à pousser l'inflation toujours trop faible dans la zone euro. La BCE entend parvenir à une inflation de 2% environ par an ; la politique monétaire menée vise à atteindre cet objectif, sans toutefois ralentir la croissance et l'activité.
À l'heure où la Réserve fédérale américaine commence à relever ses taux pour faire atterrir l'économie des États-Unis, la BCE continue donc de faire le pari d'une politique très accommodante. Les premières conséquences ne se sont pas faites attendre : à la Bourse de Paris, le CAC40 a gagné 1,5%, atteignant ainsi son plus haut de l'année à 5 455,40 points. L'euro cède par ailleurs près de 1% face au dollar, à 1,1712 $.