La BPI lance le Prêt Numérique pour aider les entreprises à passer aux nouvelles technologies



27/12/2013

L’importance des nouvelles technologies dans le développement d’une entreprise n’est plus à prouver, l’adoption massive des smartphones, d’internet et le déploiement de la fibre optique et du Cloud Computing dans le monde entier suffisent à le montrer. Mais en France de nombreuses entreprises sont réticentes, notamment pour une question de budget, à faire les investissements nécessaires.


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Pourtant, le gain en compétitivité et en facilité de travail est important. Avec les nouveaux outils de gestion automatisée, les systèmes d’accès aux données dématérialisées et les autres nouveautés que les nouvelles technologies permettent désormais, c’est le travail de tous les employés qui est facilité.

En France, selon les derniers chiffres disponibles pour les pays de l’OCDE, alors qu’aux Etats-Unis la part des investissements dans les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) s’élève à 30%, en France ce ne sont que 15% du budget qui y sont dédiés. Trop peu pour que les entreprises françaises puissent suivre le mouvement.

Or, on remarque aussi que de plus en plus d’entreprises s’intéressent aux nouvelles technologies. Parmi les entreprises qui ont plus de 10 salariés, selon l’Insee, 68% ont une connexion internet, 33% ont un ERP, 28% un CRM et 13% ont informatisé la gestion de la chaîne logistique. Mais ne serait-ce que pour le Cloud Computing l’étude de l’INSEE révèle que 69% des dirigeants de TPE et 57% des dirigeants de PME ne savent pas de quoi il s’agit.

Afin de développer l’investissement et pour que les TPE et les PME françaises puissent bénéficier des nouveautés et des solutions informatiques qui nécessitent toutefois des investissements, la BPI a décidé de lancer un nouveau prêt qui est dédié aux investissements dans les TIC.

Au total, 600 millions d’euros seront débloqués répartis entre 300 millions d’euros de prêts de la BPI et 300 millions de prêts privés pour des projets d’investissement dans les nouvelles technologies compris entre 200 000 euros et 3 millions d’euros.