Les nouveaux taux directeurs de la BCE
La BCE a abaissé ses trois taux directeurs comme suit : Le taux sur les opérations principales de refinancement a été réduit à 3,50 %. Le taux de la facilité de prêt marginal est passé à 3,75 %. Le taux de la facilité de dépôt a été abaissé à 3,25 %. C’est la première baisse depuis plusieurs années, et surtout le premier changement depuis près de 9 mois. Parmi les raisons de la baisse, le ralentissement de l’inflation dans l’Union européenne. La BCE prévoit désormais une inflation moyenne de 2,5% en 2024, 2,2% en 2025, et 1,9% en 2026. Ces prévisions incluent également une hausse des prix hors énergie et produits alimentaires, attendue à 2,8% en 2024, 2,2% en 2025 et 2,0% en 2026. Mais ces prévisions, revues à la hausse, conservent une part de forte incertitude.
Christine Lagarde a souligné que la BCE reste déterminée à assurer un retour rapide de l'inflation à son objectif de 2 % à moyen terme. Pour cela, les taux directeurs seront maintenus à un niveau suffisamment restrictif aussi longtemps que nécessaire. La BCE continuera d'adopter une approche dépendante des données, ajustant sa politique monétaire en fonction des évolutions économiques et des perspectives d'inflation.
Christine Lagarde a souligné que la BCE reste déterminée à assurer un retour rapide de l'inflation à son objectif de 2 % à moyen terme. Pour cela, les taux directeurs seront maintenus à un niveau suffisamment restrictif aussi longtemps que nécessaire. La BCE continuera d'adopter une approche dépendante des données, ajustant sa politique monétaire en fonction des évolutions économiques et des perspectives d'inflation.
La croissance de l’Union européenne revue à la hausse
Pour 2024, la BCE prévoit une croissance du PIB de 0,9%, contre une prévision précédente de 0,6%. Pour 2025, la croissance devrait atteindre 1,4%, tandis qu'en 2026, elle est estimée à 1,6%.
En parallèle, le Conseil des gouverneurs a confirmé la réduction du portefeuille de titres détenus dans le cadre du programme d'achats d'urgence face à la pandémie (PEPP). Ce portefeuille sera diminué de 7,5 milliards d'euros par mois en moyenne au second semestre de l'année, selon des modalités similaires à celles du programme d'achats d'actifs (APP).
En parallèle, le Conseil des gouverneurs a confirmé la réduction du portefeuille de titres détenus dans le cadre du programme d'achats d'urgence face à la pandémie (PEPP). Ce portefeuille sera diminué de 7,5 milliards d'euros par mois en moyenne au second semestre de l'année, selon des modalités similaires à celles du programme d'achats d'actifs (APP).