Projet d’entrepôt d’Amazon : l’identité de l’exploitant avait longtemps été cachée
Le Territoire de Belfort n’accueillera finalement pas un entrepôt Amazon. Cela fait maintenant six mois que le tribunal administratif de Besançon a annulé le permis de construire et l’autorisation environnementale nécessaires à sa construction. Le délai pour faire appel de cette décision est désormais dépassé.
Pendant plus de deux ans, le président du Grand-Belfort, Damien Meslot, ainsi que l’État, avaient exprimé leur soutien à la construction d’une plateforme logistique de 76.000 m² dans la zone de l’aéroparc de Fontaine. Les habitants, associations et municipalités avoisinantes s’étaient en revanche mobilisées pour empêcher ce projet. Comme le rappellent les associations France Nature Environnement et Greenpeace France, depuis l’annonce de cet aménagement, la véritable identité de l’exploitant avait été cachée aux habitants et aux élus locaux, ces derniers dénonçant une procédure opaque, empêchant l’information du public.
Pendant plus de deux ans, le président du Grand-Belfort, Damien Meslot, ainsi que l’État, avaient exprimé leur soutien à la construction d’une plateforme logistique de 76.000 m² dans la zone de l’aéroparc de Fontaine. Les habitants, associations et municipalités avoisinantes s’étaient en revanche mobilisées pour empêcher ce projet. Comme le rappellent les associations France Nature Environnement et Greenpeace France, depuis l’annonce de cet aménagement, la véritable identité de l’exploitant avait été cachée aux habitants et aux élus locaux, ces derniers dénonçant une procédure opaque, empêchant l’information du public.
Territoire de Belfort : France Nature Environnement prône « des projets en phase avec les enjeux sociaux et environnementaux »
Aujourd’hui, les associations se réjouissent donc. L’aménagement de cette plateforme, en plus d’impacter une zone humide, aurait occasionné l’afflux de 300 poids lourds et 1.300 véhicules légers par jour, traversant les communes avoisinantes et saturant le trafic, rappellent-elles. « La plupart des dizaines de milliers de colis par jour livrés par le biais de cet entrepôt auraient été des produits importés et à très bas prix, concurrençant les différents commerces de la région. Dans un territoire marqué par les plans sociaux de General Electric, et à l’heure où le e-commerce est responsable de la destruction de 85.000 emplois nets en France en 10 ans, les élus et associations n’ont cessé d’affirmer le besoin d’implanter un projet créateur d’emplois de qualité justement rémunérés et aux impacts sociaux et environnementaux positifs », fait savoir Greenpeace par communiqué.
« Malgré le temps perdu par l’intercommunalité du Grand-Belfort à se focaliser sur un aménagement destructeur d’emploi et à impact négatif pour le territoire, cet abandon constitue une nouvelle opportunité de rectifier le tir en proposant des projets en phase avec les enjeux sociaux et environnementaux sur la zone », estime pour sa part Gérard Groubatch, le président de France Nature Environnement dans le Territoire de Belfort.
« Malgré le temps perdu par l’intercommunalité du Grand-Belfort à se focaliser sur un aménagement destructeur d’emploi et à impact négatif pour le territoire, cet abandon constitue une nouvelle opportunité de rectifier le tir en proposant des projets en phase avec les enjeux sociaux et environnementaux sur la zone », estime pour sa part Gérard Groubatch, le président de France Nature Environnement dans le Territoire de Belfort.