Durant un forum italien, le ministre de l'Économie a déclaré qu'il allait dans les prochaines semaines procéder à des opérations visant à « privatiser certaines entreprises pour avoir de l'argent afin de financer l'innovation ». Bruno Le Maire avait ajouté qu'il pensait que financer l'innovation était la meilleure manière de dépenser de l'argent, « plutôt que d'être emprisonné dans certaines compagnies qui ne sont pas stratégiques pour l'Etat français ».
Ce n'est pas une surprise. Durant la campagne électorale, le candidat Macron avait pris l'engagement de créer un fonds pour l'innovation, dont l'argent proviendrait non seulement des dividendes tirés du portefeuille de l'État, mais également par le truchement de ventes d'actifs. Bruno Le Maire n'a cependant pas précisé quelles seraient les entreprises concernés par ces ventes de participations, mais elles ne ressortiront pas du secteur de l'énergie ou de l'industrie militaire, deux domaines considérés comme stratégiques.
La Française des Jeux pourrait faire partie de ces sociétés, tout comme Aéroports de Paris. Dans ce dernier dossier, l'État pourrait retirer 7 milliards d'euros. Intervenant ce dimanche à l'émission Questions Politiques de franceinfo/France Inter/Le Monde, Edouard Philippe a cependant tempéré : les cessions de participations n'iront pas forcément jusqu'à 100%. L'État veut vendre ses parts « au rythme et aux conditions les plus intéressantes pour l'Etat, pour alimenter des fonds qui serviront à financer l'innovation et la recherche ».
Ce n'est pas une surprise. Durant la campagne électorale, le candidat Macron avait pris l'engagement de créer un fonds pour l'innovation, dont l'argent proviendrait non seulement des dividendes tirés du portefeuille de l'État, mais également par le truchement de ventes d'actifs. Bruno Le Maire n'a cependant pas précisé quelles seraient les entreprises concernés par ces ventes de participations, mais elles ne ressortiront pas du secteur de l'énergie ou de l'industrie militaire, deux domaines considérés comme stratégiques.
La Française des Jeux pourrait faire partie de ces sociétés, tout comme Aéroports de Paris. Dans ce dernier dossier, l'État pourrait retirer 7 milliards d'euros. Intervenant ce dimanche à l'émission Questions Politiques de franceinfo/France Inter/Le Monde, Edouard Philippe a cependant tempéré : les cessions de participations n'iront pas forcément jusqu'à 100%. L'État veut vendre ses parts « au rythme et aux conditions les plus intéressantes pour l'Etat, pour alimenter des fonds qui serviront à financer l'innovation et la recherche ».