Le tribunal de commerce de Lille a scellé le sort de l'entreprise Jean Caby, fleuron de l'agroalimentaire nordiste. Ce mercredi, la justice a donc rejeté l'ultime offre de reprise portée par l'industrie danois Calvin Andersen, dont la proposition consistait à reprendre la moitié des effectifs et réduire la production. Une offre jugée insuffisant donc, ce qui précipite la fin du groupe Jean Caby… et la suppression de 232 emplois. L'entreprise allait pourtant fêter son centenaire en 2019, mais les circonstances sont allées contre elle et les salariés.
Jean Caby a créé son entreprise à Lille, en 1919. Au sortir de la guerre, la société devient un industriel de la charcuterie. Le grand public connait bien la marque : en 1986, elle lançait les premières saucisses cocktail. Mais depuis, l'outil de production a vieilli et l'usine basée à Saint-André-lez-Lille, dans le Nord, devait être remplacée. Le groupe avait pratiquement terminé la construction de la nouvelle ligne de production située à Comines, toujours dans le Nord. Les travaux étaient achevée à 90%, mais il manquait 12 millions d'euros pour la terminer. La direction de Jean Caby a bien présenté le dossier à plusieurs industriels potentiellement intéressés par la reprise, mais personne n'a voulu financer la fin des travaux.
Jean Caby, en redressement judiciaire depuis le début du mois de décembre 2017, affichait pourtant un chiffre d'affaires de 33 millions d'euros. Mais l'usine de Saint-André-lez-Lille était déficitaire de 6 millions en 2016. Les salariés ont bien accepté des sacrifices, sur le temps de travail et la suppression de primes. Mais dans un contexte difficile pour l'industrie de la charcuterie, tout cela n'a pas suffi pour sauver ce qui demeurait un fleuron de l'agroalimentaire nordiste.
Jean Caby a créé son entreprise à Lille, en 1919. Au sortir de la guerre, la société devient un industriel de la charcuterie. Le grand public connait bien la marque : en 1986, elle lançait les premières saucisses cocktail. Mais depuis, l'outil de production a vieilli et l'usine basée à Saint-André-lez-Lille, dans le Nord, devait être remplacée. Le groupe avait pratiquement terminé la construction de la nouvelle ligne de production située à Comines, toujours dans le Nord. Les travaux étaient achevée à 90%, mais il manquait 12 millions d'euros pour la terminer. La direction de Jean Caby a bien présenté le dossier à plusieurs industriels potentiellement intéressés par la reprise, mais personne n'a voulu financer la fin des travaux.
Jean Caby, en redressement judiciaire depuis le début du mois de décembre 2017, affichait pourtant un chiffre d'affaires de 33 millions d'euros. Mais l'usine de Saint-André-lez-Lille était déficitaire de 6 millions en 2016. Les salariés ont bien accepté des sacrifices, sur le temps de travail et la suppression de primes. Mais dans un contexte difficile pour l'industrie de la charcuterie, tout cela n'a pas suffi pour sauver ce qui demeurait un fleuron de l'agroalimentaire nordiste.