En début de semaine, Bruxelles rejetait le projet de budget mis au point par le nouveau gouvernement italien, une première. Le nouvel exécutif italien, composé des populistes du Mouvement 5 Étoiles et de la Ligue d'extrême-droite, a l'intention de relever le déficit à 2,4% du PIB l'année prochaine, alors que le précédent gouvernement s'était engagé sur 0,8% seulement. Un budget anti-austérité qui creuse une dette déjà colossale correspondant à 131% du produit intérieur brut — plus du double du plafond européen qui est de 60%.
Et le refinancement de la dette italienne risque d'être plus difficile. Le 19 octobre, Moody's abaissait la note du pays, qui est passée de Baa2 à Baa3… une note qui précéde la catégorie spéculative. Ce vendredi, Standard & Poor's n'est pas allé aussi loin : l'agence n'a pas touché la note du pays (BBB/A-2), en revanche la perspective de la note de la dette de l'Italie bascule de « stable » à « négative ». Ce qui va sans doute augmenter le coût du financement sur les marchés internationaux. S& P s'inquiète particulièrement d'une politique économique et budgétaire qui « pèse sur les perspectives de croissance ».
L'agence de notation estime que la confiance des investisseurs s'est érodée en raison de ce budget, qui va forcer le gouvernement a emprunter davantage alors que la position budgétaire du pays est jugée « faible ». S&P redoute également un étouffement de la reprise naissance du secteur privé. Rome a jusqu'à 13 novembre pour présenter un nouveau budget.
Et le refinancement de la dette italienne risque d'être plus difficile. Le 19 octobre, Moody's abaissait la note du pays, qui est passée de Baa2 à Baa3… une note qui précéde la catégorie spéculative. Ce vendredi, Standard & Poor's n'est pas allé aussi loin : l'agence n'a pas touché la note du pays (BBB/A-2), en revanche la perspective de la note de la dette de l'Italie bascule de « stable » à « négative ». Ce qui va sans doute augmenter le coût du financement sur les marchés internationaux. S& P s'inquiète particulièrement d'une politique économique et budgétaire qui « pèse sur les perspectives de croissance ».
L'agence de notation estime que la confiance des investisseurs s'est érodée en raison de ce budget, qui va forcer le gouvernement a emprunter davantage alors que la position budgétaire du pays est jugée « faible ». S&P redoute également un étouffement de la reprise naissance du secteur privé. Rome a jusqu'à 13 novembre pour présenter un nouveau budget.