Bataille économique complexe contre l'inflation
La Banque centrale européenne continue de naviguer dans un environnement économique turbulent. Lors d'un forum annuel au Portugal, Christine Lagarde la présidente de l'institution a souligné que le chemin vers une inflation stable à 2 % reste semé d'embûches. Cette annonce survient après une première réduction des taux en juin, une décision historique qui marque la fin d'une longue période de hausse.
En mai, l'inflation dans la zone euro a été réduite à 2,6 % sur un an, un net recul par rapport au pic de 10,6 % atteint en octobre 2022. Toutefois, la présidente de la BCE a insisté sur la nécessité de rester vigilants. « Nous ne nous reposerons pas tant que le match ne sera pas gagné et que l'inflation ne sera pas revenue à 2 % », a déclaré Christine Lagarde. Elle a rappelé que l'institution est confrontée à un choc inflationniste d'une ampleur inédite depuis la création de l'euro.
Les pressions inflationnistes post-Covid, exacerbées par la guerre en Ukraine, ont imposé des défis considérables. Les pénuries de biens se sont atténuées, et la flambée des prix de l'énergie a diminué. Cependant, l'incertitude demeure quant à l'évolution future de l'inflation. Christine Lagarde a mentionné des facteurs comme « l'évolution du lien entre profits, salaires et productivité » et les potentiels nouveaux chocs du côté de l'offre.
En mai, l'inflation dans la zone euro a été réduite à 2,6 % sur un an, un net recul par rapport au pic de 10,6 % atteint en octobre 2022. Toutefois, la présidente de la BCE a insisté sur la nécessité de rester vigilants. « Nous ne nous reposerons pas tant que le match ne sera pas gagné et que l'inflation ne sera pas revenue à 2 % », a déclaré Christine Lagarde. Elle a rappelé que l'institution est confrontée à un choc inflationniste d'une ampleur inédite depuis la création de l'euro.
Les pressions inflationnistes post-Covid, exacerbées par la guerre en Ukraine, ont imposé des défis considérables. Les pénuries de biens se sont atténuées, et la flambée des prix de l'énergie a diminué. Cependant, l'incertitude demeure quant à l'évolution future de l'inflation. Christine Lagarde a mentionné des facteurs comme « l'évolution du lien entre profits, salaires et productivité » et les potentiels nouveaux chocs du côté de l'offre.
De nouvelles baisses des taux probables
Malgré une première réduction des taux en juin, les marchés financiers anticipent d'autres baisses. La BCE pourrait envisager une nouvelle réduction lors de sa réunion de politique monétaire du 18 juillet, bien que les commentaires récents du gouverneur de la Banque de Slovaquie suggèrent une certaine prudence. « Je pense que nous pouvons nous attendre à une nouvelle baisse des taux cette année », a-t-il déclaré, apaisant ainsi les marchés.
Les analystes prévoient que la BCE pourrait réduire ses taux une fois par trimestre, ramenant le taux de dépôt à 3,25 % d'ici fin 2024. Holger Schmieding, économiste chez Berenberg, partage cet avis, estimant que l'institution adoptera une approche progressive.
Les marchés monétaires parient sur une baisse totale des taux de 68 points de base cette année, avec une probabilité élevée d'une troisième réduction après celles de juin et septembre. Cette anticipation reflète la confiance des investisseurs dans la capacité de la BCE à gérer l'inflation tout en soutenant la croissance économique.
Les analystes prévoient que la BCE pourrait réduire ses taux une fois par trimestre, ramenant le taux de dépôt à 3,25 % d'ici fin 2024. Holger Schmieding, économiste chez Berenberg, partage cet avis, estimant que l'institution adoptera une approche progressive.
Les marchés monétaires parient sur une baisse totale des taux de 68 points de base cette année, avec une probabilité élevée d'une troisième réduction après celles de juin et septembre. Cette anticipation reflète la confiance des investisseurs dans la capacité de la BCE à gérer l'inflation tout en soutenant la croissance économique.