La forte inflation alimentaire entraîne une précarité alimentaire et des problèmes de santé
L'Observatoire des prix de grande consommation, réalisé par Familles Rurales pour la 17ème année consécutive, tire la sonnette d'alarme sur une réalité économique préoccupante. Avec une inflation de 12% dans le secteur alimentaire, selon les données de l'INSEE, les répercussions se font ressentir au-delà des étiquettes de prix.
Cette hausse s'inscrit dans un contexte où 10,8 millions de personnes en France souffrent de précarité alimentaire. Ce phénomène n'est pas sans conséquence pour la santé publique, avec des hôpitaux déjà en tension et un système d'assurance maladie sollicité pour des pathologies souvent liées à une alimentation déséquilibrée. Face à cette situation, Familles Rurales appelle à une prise de conscience urgente et à des mesures concrètes pour contrer cette inflation galopante.
Cette hausse s'inscrit dans un contexte où 10,8 millions de personnes en France souffrent de précarité alimentaire. Ce phénomène n'est pas sans conséquence pour la santé publique, avec des hôpitaux déjà en tension et un système d'assurance maladie sollicité pour des pathologies souvent liées à une alimentation déséquilibrée. Face à cette situation, Familles Rurales appelle à une prise de conscience urgente et à des mesures concrètes pour contrer cette inflation galopante.
Le prix de certains produits alimentaires courants a augmenté d’un quart
L'inflation n'épargne pas les produits considérés comme bénéfiques pour la santé. En 2023, des augmentations de prix significatives ont été observées : la carotte a vu son prix augmenter de 40,6%, le maquereau de 24,8%, le lait demi-écrémé de 23,2%, l'huile d'olive de 21% et le riz de 20,4%. Ces hausses dépassent largement l'inflation générale des prix, fixée à 4,9%. Le choix des produits devient ainsi un véritable casse-tête pour les ménages cherchant à maintenir une alimentation équilibrée et saine.
Selon le Plan national nutrition santé (PNNS), une alimentation saine pour une famille de quatre personnes revient entre 539 et 1.297 euros par mois, selon le choix des produits et la variété des aliments. Même en respectant les préconisations du PNNS et le cycle des saisons, le coût minimum reste élevé, à 539 euros. Et on ne parle là que du panier le plus économique. Une famille de quatre personnes qui souhaite avoir une alimentation variée devra débourser au minimum 810 euros (si elle achète des marques de distributeur), voire 901 euros si elle achète des marques nationales et même 1.297 euros si elle achète du bio.
Selon le Plan national nutrition santé (PNNS), une alimentation saine pour une famille de quatre personnes revient entre 539 et 1.297 euros par mois, selon le choix des produits et la variété des aliments. Même en respectant les préconisations du PNNS et le cycle des saisons, le coût minimum reste élevé, à 539 euros. Et on ne parle là que du panier le plus économique. Une famille de quatre personnes qui souhaite avoir une alimentation variée devra débourser au minimum 810 euros (si elle achète des marques de distributeur), voire 901 euros si elle achète des marques nationales et même 1.297 euros si elle achète du bio.