Un taux d'usure qui fait mal
Alerte aux taux des crédits immobiliers ! Il est de plus en plus difficile de décrocher un prêt pour acheter un bien, s'alarme l'Afib, l'Association française des intermédiaires en bancassurance. 45% des des crédits sont refusés en raison du taux d'usure, relève l'association auprès de Franceinfo. Le taux d'usure est le taux maximum auquel une banque peut prêter. Révisé tous les trois mois par la Banque de France, il est actuellement de 2,57% pour les prêts de 20 ans et plus.
Ce taux « protège le consommateur face à des banques qui essaieraient peut-être de financer le consommateur sur des taux trop élevés par rapport à la moyenne du marché », explique Jérome Cusanmo, le président de l'Afib. Mais le problème, c'est que ce taux ne monte pas assez vite par rapport à la hausse des taux, déplore-t-il. Or, les taux de crédit augmentent quasiment chaque semaine actuellement.
Ce taux « protège le consommateur face à des banques qui essaieraient peut-être de financer le consommateur sur des taux trop élevés par rapport à la moyenne du marché », explique Jérome Cusanmo, le président de l'Afib. Mais le problème, c'est que ce taux ne monte pas assez vite par rapport à la hausse des taux, déplore-t-il. Or, les taux de crédit augmentent quasiment chaque semaine actuellement.
Plusieurs secteurs touchés
Dans la tranche d'âge des 30-55 ans, le refus d'un prêt immobilier en raison du taux d'usure est de 51%. Et c'est la catégorie la plus aisée qui devrait pouvoir décrocher un prêt immobilier sans trop de difficulté. Le sondage Opinion System commandé par l'Afib montre que ce sont les projets d'achat de résidences principales qui sont d'abord concernés par ces refus (71%).
Ces refus en pagaille ont des conséquences bien réelles, sur le secteur du BTP, chez les notaires, et bien sûr chez les prétendants à l'accession immobilière qui voient leurs rêves s'envoler. L'Afib propose plusieurs mesures pour remettre le système à l'endroit, comme la refonte du mode de calcul du taux de l'usure qui donnerait « une bulle d'oxygène ».
Ces refus en pagaille ont des conséquences bien réelles, sur le secteur du BTP, chez les notaires, et bien sûr chez les prétendants à l'accession immobilière qui voient leurs rêves s'envoler. L'Afib propose plusieurs mesures pour remettre le système à l'endroit, comme la refonte du mode de calcul du taux de l'usure qui donnerait « une bulle d'oxygène ».