Des tromperies sur la nature du produit et son origine
Si vous achetez une huile d’olive, dites-vous que le produit que vous avez entre vos mains pourrait ne pas être aussi vertueux que le prétend son étiquette. Sur les presque 180 établissements (producteurs ou vendeurs) contrôlés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en 2020, un sur trois présentait une anomalie.
Dans la majorité des cas, il s’agissait de l’absence ou de l’insuffisance des mentions d’étiquetage prévues par le règlement relatif à l’information du consommateur, ou par la réglementation spécifique à l’huile d’olive. La DGCCRF a également relevé des pratiques commerciales trompeuses concernant l’origine des produits et des représentations de nature à induire en erreur le consommateur. Le service cite en exemples l’huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra ou encore une huile indûment annoncée comme produite localement.
Dans la majorité des cas, il s’agissait de l’absence ou de l’insuffisance des mentions d’étiquetage prévues par le règlement relatif à l’information du consommateur, ou par la réglementation spécifique à l’huile d’olive. La DGCCRF a également relevé des pratiques commerciales trompeuses concernant l’origine des produits et des représentations de nature à induire en erreur le consommateur. Le service cite en exemples l’huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra ou encore une huile indûment annoncée comme produite localement.
1 huile d’olive sur 2 ne répondait pas au cahier des charges
Au cours de cette enquête, la DGCCRF a également procédé à l’analyse organoleptique (caractéristiques, qualités ou propriétés perçues par les sens lors de la dégustation, comme la couleur, l'odeur ou le goût) de différentes huiles. À cette fin, le service a procédé à 97 prélèvements pour vérifier les allégations concernant la qualité des produits.
Résultat de cette analyse : 48% des huiles d’olive prélevées ont été déclarées non conformes au terme des analyses effectuées, en raison de leurs caractéristiques. Ces dernières ne répondaient pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation.
Résultat de cette analyse : 48% des huiles d’olive prélevées ont été déclarées non conformes au terme des analyses effectuées, en raison de leurs caractéristiques. Ces dernières ne répondaient pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation.