Retour au niveau d'avant la crise
Les conséquences économiques de la pandémie sont pratiquement du passé : le produit intérieur brut de la France est en effet « quasiment revenu à son niveau d'avant crise », selon la note conjoncturelle de l'Insee. Au troisième trimestre, le niveau d'activité était inférieur de 0,1% à celui du quatrième trimestre 2019, selon l'institut. Ce gain de croissance de 3% durant l'été suit une progression du PIB de 1,3% enregistrée au second trimestre.
Ce sont donc les consommateurs qui ont permis cette accélération de la croissance, puisque les dépenses des ménages ont augmenté de 5%, après 1,3% au trimestre précédent. Ces dépenses représentent 2,5 points de la croissance du PIB au troisième trimestre, souligne l'Insee. Le revenu brut disponible des ménages a augmenté de 0,8% sur le trimestre, alors qu'il avait déjà affiché une hausse de 0,6% au précédent trimestre.
Ce sont donc les consommateurs qui ont permis cette accélération de la croissance, puisque les dépenses des ménages ont augmenté de 5%, après 1,3% au trimestre précédent. Ces dépenses représentent 2,5 points de la croissance du PIB au troisième trimestre, souligne l'Insee. Le revenu brut disponible des ménages a augmenté de 0,8% sur le trimestre, alors qu'il avait déjà affiché une hausse de 0,6% au précédent trimestre.
La consommation des ménages en grande forme
Les exportations sont en forte hausse elles aussi (de 2,3%, alors qu'elles avaient augmenté de 1,2% au deuxième trimestre). Quant aux importations, elles ont enregistré une stabilité après une progression de 1,7% au printemps. Le commerce extérieur contribue à hauteur de 0,6 point à la croissance du produit intérieur brut au troisième trimestre, après en avoir fait perdre 0,2 point au deuxième.
L'Insee relève aussi une augmentation de l'inflation de 0,7%, ce qui a pu tempérer la hausse de la consommation et le dynamisme général de l'activité économique. Les cotisations et impôts ont aussi contribué à ralentir la machine, tout comme la baisse des prestations chômage et d'arrêt maladie.
L'Insee relève aussi une augmentation de l'inflation de 0,7%, ce qui a pu tempérer la hausse de la consommation et le dynamisme général de l'activité économique. Les cotisations et impôts ont aussi contribué à ralentir la machine, tout comme la baisse des prestations chômage et d'arrêt maladie.