Google aurait un monopole sur les recherches Internet
La plainte déposée par le Département de la Justice des États-Unis et plusieurs États visait Google pour abus de position dominante. L'entreprise de Mountain View était accusée de verrouiller le marché des moteurs de recherche grâce à des accords exclusifs avec des fabricants de smartphones et des navigateurs internet, garantissant ainsi que Google soit le moteur de recherche par défaut sur ces appareils. En 2023, par exemple, Google aurait dépensé jusqu'à 26 milliards de dollars pour maintenir ces accords, principalement avec Apple. Ces pratiques ont été jugées anticoncurrentielles car elles empêchaient les concurrents de s'imposer sur le marché.
Le juge de Washington a conclu que Google détenait un monopole illégal et a utilisé des méthodes déloyales pour le maintenir. Pour le juge, « Google a illégalement profité de son monopole ». Une décision basée sur une multitude de preuves, y compris des témoignages et des documents financiers, qui montrent que Google a intentionnellement verrouillé le marché des moteurs de recherche. La cour a donc décrété que les pratiques de Google violaient les lois antitrust américaines. Une nouvelle audience sera nécessaire pour déterminer le montant de l'amende à infliger à l'entreprise, mais cette dernière a déjà annoncé son intention de faire appel.
Le juge de Washington a conclu que Google détenait un monopole illégal et a utilisé des méthodes déloyales pour le maintenir. Pour le juge, « Google a illégalement profité de son monopole ». Une décision basée sur une multitude de preuves, y compris des témoignages et des documents financiers, qui montrent que Google a intentionnellement verrouillé le marché des moteurs de recherche. La cour a donc décrété que les pratiques de Google violaient les lois antitrust américaines. Une nouvelle audience sera nécessaire pour déterminer le montant de l'amende à infliger à l'entreprise, mais cette dernière a déjà annoncé son intention de faire appel.
Alphabet sanctionnée en Bourse
La réaction des marchés financiers a été immédiate. Les actions de la maison mère de Google, Alphabet, ont chuté, tirées également vers le bas par le krach boursier qui a eu lieu le lundi 5 août 2024 sur fond de craintes de récession mondiale et de tensions au Moyen-Orient. Au lendemain du verdict, les actions d'Alphabet ont enregistré une baisse de 7%, effaçant ainsi des milliards de capitalisation boursière. À la clôture de Wall Street, le géant de Mountain View est tombé à moins de 2.000 milliards de dollars de capitalisation.
Google a rapidement réagi au verdict en annonçant son intention de faire appel. Alphabet, maison-mère de Google, affirme que « les recherches effectuées sur Amazon, Facebook ou encore Expedia relèvent de la concurrence à son moteur de recherche ». Sundar Pichai, PDG de Google, a en outre défendu les pratiques de l'entreprise, soulignant que l'objectif de Google est de rendre l'information « universellement accessible et utile ». Une défense n'a pas convaincu le tribunal, qui a jugé que les pratiques de Google nuisaient à la concurrence.
Google a rapidement réagi au verdict en annonçant son intention de faire appel. Alphabet, maison-mère de Google, affirme que « les recherches effectuées sur Amazon, Facebook ou encore Expedia relèvent de la concurrence à son moteur de recherche ». Sundar Pichai, PDG de Google, a en outre défendu les pratiques de l'entreprise, soulignant que l'objectif de Google est de rendre l'information « universellement accessible et utile ». Une défense n'a pas convaincu le tribunal, qui a jugé que les pratiques de Google nuisaient à la concurrence.