Une capacité d'accueil en déclin
C’est un constat préoccupant que fait l’UFC-Que Choisir dans une nouvelle étude: presque 4 enfants sur 10 ne trouvent pas de place en structure formelle d'accueil. Bien que certains parents prennent la décision de s'occuper de leurs enfants, un pourcentage non négligeable n'a pas le choix, contraint par l'absence d'options. Ainsi, 37% des parents qui gardent leurs enfants le font faute de mieux, et 48% se rabattent sur les grands-parents par défaut.
La capacité d'accueil ne cesse de s'amenuiser. De 2019 à 2020, le taux de couverture a diminué d'un point, illustrant une chute de 100.000 places entre 2014 et 2020. De surcroît, avec le départ à la retraite prévu de 120.000 assistants maternels d'ici à 2030, le tableau pourrait encore s'assombrir.
La capacité d'accueil ne cesse de s'amenuiser. De 2019 à 2020, le taux de couverture a diminué d'un point, illustrant une chute de 100.000 places entre 2014 et 2020. De surcroît, avec le départ à la retraite prévu de 120.000 assistants maternels d'ici à 2030, le tableau pourrait encore s'assombrir.
Des inégalités marquées même entre départements limitrophes
Derrière le taux global de couverture se cachent d'importantes disparités départementales. En Seine-Saint-Denis, il n'y a que 32 places pour 100 enfants de moins de 3 ans, contre 83 en Mayenne. Plus généralement, le sud de la France est moins bien loti que l'ouest. Ces inégalités ont des conséquences directes sur l'emploi des parents, souvent au détriment des mères, ainsi que sur leur revenu. En effet, avoir recours à un assistant maternel plutôt qu'à une crèche engendre des coûts supplémentaires, touchant particulièrement les ménages les plus modestes.
Les inégalités départementales ne s'arrêtent pas à la quantité mais aussi à la nature de l'offre. Les disparités sont parfois considérables entre des départements proches. Ainsi, la Seine-Saint-Denis propose presque trois fois moins de places en crèche pour 100 enfants en comparaison avec Paris.
Face à cette situation préoccupante, l'UFC-Que Choisir exhorte le gouvernement à agir. L'association demande notamment la création d'un droit opposable à un mode de garde pour les jeunes enfants, l'ouverture de crèches dans les zones les plus touchées par la pénurie et la simplification des aides pour les familles. Il est crucial de prendre des mesures pour garantir une offre suffisante et équitable de garde d'enfants sur tout le territoire.
Les inégalités départementales ne s'arrêtent pas à la quantité mais aussi à la nature de l'offre. Les disparités sont parfois considérables entre des départements proches. Ainsi, la Seine-Saint-Denis propose presque trois fois moins de places en crèche pour 100 enfants en comparaison avec Paris.
Face à cette situation préoccupante, l'UFC-Que Choisir exhorte le gouvernement à agir. L'association demande notamment la création d'un droit opposable à un mode de garde pour les jeunes enfants, l'ouverture de crèches dans les zones les plus touchées par la pénurie et la simplification des aides pour les familles. Il est crucial de prendre des mesures pour garantir une offre suffisante et équitable de garde d'enfants sur tout le territoire.