Des traitements interdits révélés
Fin janvier 2024, une enquête conjointe de Radio France et du Monde a exposé que Nestlé Waters et Alma avaient recours à des méthodes de désinfection non conformes, telles que l'utilisation de filtres à ultraviolets et de charbon actif, pour traiter certaines de leurs eaux minérales, dont les célèbres marques Perrier, Vittel, Hépar et Contrex.
Ces pratiques, bien que courantes et sans risques pour l'eau du robinet, sont formellement interdites pour les eaux minérales naturelles au sein de l'Union européenne, car elles sont censées provenir de sources préservées de toute contamination. L'IGAS a estimé que près de 30% des marques d'eaux produites en France auraient été traitées de manière non conforme.
Ces pratiques, bien que courantes et sans risques pour l'eau du robinet, sont formellement interdites pour les eaux minérales naturelles au sein de l'Union européenne, car elles sont censées provenir de sources préservées de toute contamination. L'IGAS a estimé que près de 30% des marques d'eaux produites en France auraient été traitées de manière non conforme.
Une plainte aux multiples cibles
La plainte de Foodwatch, déposée au tribunal judiciaire de Paris, vise non seulement Nestlé Waters et le groupe Sources Alma pour avoir induit les consommateurs en erreur sur la qualité de leur eau, mais également l'État français pour sa gestion de l'affaire. L'association accuse ces entreprises de vendre de l'eau prétendument minérale naturelle alors qu'elle a été soumise à des traitements illégaux, altérant potentiellement ses qualités essentielles.
De plus, Foodwatch critique la France pour ne pas avoir informé ni la Commission européenne ni les autres États membres de ces pratiques, malgré les obligations de la directive européenne 2009/54/CE.
De plus, Foodwatch critique la France pour ne pas avoir informé ni la Commission européenne ni les autres États membres de ces pratiques, malgré les obligations de la directive européenne 2009/54/CE.
Scandale Nestlé Waters : la commissaire européenne à la Santé saisie
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la transparence et la réglementation dans l'industrie agroalimentaire. Foodwatch a également interpellé la commissaire européenne à la Santé, demandant des éclaircissements sur les mesures que l'UE envisage de prendre face à cette fraude.
Par ailleurs, la révélation de ces pratiques interdites pourrait inciter à une révision des normes régissant les eaux minérales naturelles, tant au niveau français qu'européen, pour garantir la sécurité et la confiance des consommateurs. Cette affaire met en évidence la nécessité d'une surveillance accrue et d'une réglementation adaptée pour prévenir de telles fraudes à l'avenir.
Par ailleurs, la révélation de ces pratiques interdites pourrait inciter à une révision des normes régissant les eaux minérales naturelles, tant au niveau français qu'européen, pour garantir la sécurité et la confiance des consommateurs. Cette affaire met en évidence la nécessité d'une surveillance accrue et d'une réglementation adaptée pour prévenir de telles fraudes à l'avenir.