Si vous devez utiliser le chèque, la vigilance s’impose
La Banque de France vient de mettre à jour ses lignes directrices pour la lutte contre la fraude aux chèques. L’institution demande aux banques de « renforcer leur capacité à identifier les opérations à risque et empêcher l’exfiltration des fonds » et développer la coopération avec les forces de l’ordre. Les commerçants doivent consulter plus fréquemment (si ce n’est systématiquement) le Fichier national des chèques irréguliers (FNCI), tandis que les banques doivent privilégier la remise des chéquiers en agence (ou, à défaut, « renforcer la traçabilité des envois de chèques »).
En cas de chèque envoyé qui prend du temps à arriver, la Banque de France conseille de faire systématiquement opposition. La même chose doit être faite en cas de chèque perdu ou volé. La Banque de France conseille par ailleurs de ne jamais encaisser un chèque dont le montant est différent de ce qui avait été convenu (en particulier lorsqu’il y a un trop-perçu) : il existe en effet une arnaque consistant à demander au destinataire du chèque de rembourser le soi-disant trop-perçu. Entre-temps, l’expéditeur du chèque l’annule auprès de sa banque.
En cas de chèque envoyé qui prend du temps à arriver, la Banque de France conseille de faire systématiquement opposition. La même chose doit être faite en cas de chèque perdu ou volé. La Banque de France conseille par ailleurs de ne jamais encaisser un chèque dont le montant est différent de ce qui avait été convenu (en particulier lorsqu’il y a un trop-perçu) : il existe en effet une arnaque consistant à demander au destinataire du chèque de rembourser le soi-disant trop-perçu. Entre-temps, l’expéditeur du chèque l’annule auprès de sa banque.
La fraude aux chèques est de plus en plus répandue, et les montants sont élevés
La fraude aux chèques fait en effet rage. En 2020, le montant moyen fraudé plafonnait à 2.438 euros. Sur un an, l’usage de chèques perdus ou volés avait progressé de 23,4% pour s’établir à 538 millions d’euros, pouvait-on lire dans la dernière édition de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, publiée en juillet 2021 (les données pour 2021 seront publiées en juillet 2022). En 2020, le chèque concentrait ainsi 42% de tous les cas de fraude aux moyens de paiement.
En 2020, la majeure partie de la fraude (68%) aux chèques concernait les chèques perdus ou volés. Quant à la fraude aux chèques régulièrement émis, même si elle restait minoritaire en pourcentage, elle s’inscrivait en hausse vertigineuse de 81% sur un an, à 37 millions d’euros.
En 2020, la majeure partie de la fraude (68%) aux chèques concernait les chèques perdus ou volés. Quant à la fraude aux chèques régulièrement émis, même si elle restait minoritaire en pourcentage, elle s’inscrivait en hausse vertigineuse de 81% sur un an, à 37 millions d’euros.