Les grandes entreprises industrielles et celles du BTP tiennent le mieux le choc
Les baisses les plus notables ont été constatées dans la construction (-10,6 %) et l’industrie (-9,3 %). Les défaillances reculent également dans la réparation automobile (-6,8 %) et l'hébergement et la restauration (-4,6 %). Mais tout n’est pas rose pour l’économie française, puisque d’autres secteurs voient le nombre de défaillances augmenter. Les secteurs du transport (+3,8 %), de l'agriculture (+3,4 %) et de l'immobilier (+2,4 %) sont particulièrement touchés.
Les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises ont été les plus aptes à résister : sur les douze derniers mois, leurs défaillances ont reculé de 18,9 %. Les petites et moyennes entreprises résistent certes mieux que douze mois auparavant, leur taux de défaillance recule à rythme moins élevé (-5,3 % sur un an).
Les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises ont été les plus aptes à résister : sur les douze derniers mois, leurs défaillances ont reculé de 18,9 %. Les petites et moyennes entreprises résistent certes mieux que douze mois auparavant, leur taux de défaillance recule à rythme moins élevé (-5,3 % sur un an).
Le recul des défaillances est signe d’une amélioration globale
Pour la Banque de France, les défaillances d’entreprises sont tout d’abord des défaillances vis-à-vis des crédits qu’elles ont souscrits. Les entreprises ayant fait faillite sur la période étudiée enregistraient 0,4 % du total des encours du crédit bancaire. Une nette prépondérance des PME peut toutefois être constatée. Les taux bas ont par ailleurs davantage incité les entreprises à s’endetter, même si ce phénomène reste l’apanage des grandes sociétés.
Néanmoins, globalement, l’état de santé des entreprises s’améliore. La valeur ajoutée progresse pour l’ensemble des entreprises (+ 2,8 % sur un an). Le taux de marge est en hausse et atteint 23,6 %. Un taux qui n’atteint pas celui d’avant-crise, mais qui reste toutefois très élevé. La rentabilité financière atteint 9,9 % : elle est en augmentation sensible pour toutes les tailles d’entreprises.
Néanmoins, globalement, l’état de santé des entreprises s’améliore. La valeur ajoutée progresse pour l’ensemble des entreprises (+ 2,8 % sur un an). Le taux de marge est en hausse et atteint 23,6 %. Un taux qui n’atteint pas celui d’avant-crise, mais qui reste toutefois très élevé. La rentabilité financière atteint 9,9 % : elle est en augmentation sensible pour toutes les tailles d’entreprises.