200 millions d'euros
C'est le 21 novembre que la Française des Jeux (FdJ) sera officiellement cotée à la Bourse de Paris. Depuis le 7 novembre, les particuliers et les investisseurs institutionnels peuvent acquérir le capital dont l'État souhaite se départir. Les premiers retours sont positifs. D'abord du côté des investisseurs institutionnels : « le livre d’ordres a été entièrement couvert dans les premières heures », a déclaré l'Agence des participations de l'État.
Du côté des particuliers, la tendance est elle aussi bien orientée. Après 24 heures de mise en vente, la demande a atteint 200 millions d'euros ce qui représente le tiers de la tranche qui leur est allouée. Il faut dire que l'État a tout fait pour attirer les petits actionnaires : une décote de 2% leur est offert sur le prix de l'action. Par ailleurs, les particuliers ont accès à une part significative du volume d'actions mises sur le marché (de 20% à 40%).
Jusqu'à 19,90 euros le titre
L'action est proposée entre 16,50 et 19,90 euros du titre. Si les choses se poursuivent à ce rythme, l'Etat pourrait obtenir de 1,6 à 1,9 milliard d'euros. Officieusement, l'ambition était d'aller au delà du milliard : l'objectif devrait être atteint. Il sera possible d'acquérir des actions jusqu'à la veille de l'introduction proprement dite.
Le ministère de l'Économie a voulu faire en sorte que les Français, généralement réticents à placer leur argent en Bourse, soient attirés par la privatisation de la FdJ. Bruno Le Maire avait expliqué que l'entreprise faisait partie du patrimoine national, « elle doit appartenir aux Français grâce à une participation populaire la plus large possible ».
Le ministère de l'Économie a voulu faire en sorte que les Français, généralement réticents à placer leur argent en Bourse, soient attirés par la privatisation de la FdJ. Bruno Le Maire avait expliqué que l'entreprise faisait partie du patrimoine national, « elle doit appartenir aux Français grâce à une participation populaire la plus large possible ».