L'association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement et cadre de Vie) a publié ce jeudi 19 juillet une enquête sur les conséquences de l'annulation de l'encadrement des loyers sur les six derniers mois à Paris. L'organisme, qui a scruté plus de mille annonces immobilières, n'a pu que constater que le nombre de loyers conformes à la loi Alur avait reflué de 13% sur la période. La fin de ce dispositif a manifestement donné des ailes aux propriétaires qui ont décidé de rehausser sérieusement le prix des loyers de leurs biens, après trois ans de stabilité des prix.
L'OLAP, l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne, avait déjà mesuré l'impact de l'application de l'encadrement des loyers à Paris : entre 2015 et 2017, ces derniers n'avaient ainsi augmenté que de 1%. Mais il y a un an, le tribunal administratif de Paris a annulé la mesure d'encadrement des loyers, un dispositif que la mairie entendait bien relancer. Et cette étude de la CLCV montre qu'il y avait urgence, car ces hausses concernent tout particulièrement des biens de petite taille, qui sont surtout occupés par étudiants ou des célibataires. Ces derniers sont de plus en plus repoussés en dehors de l'agglomération parisienne.
Dès l'annulation de l'encadrement, explique Ian Brossat, l'adjoint en charge du logement à la maire de Paris, « nous avions demandé au gouvernement de faire appel de cette décision et de prendre en urgence des mesures nécessaires pour permettre que l’encadrement des loyers puisse s’appliquer dans les zones tendues ». La mairie de Paris va s’appuyer sur la loi Elan pour expérimenter un nouvel encadrement des loyers « pendant une durée de cinq ans ». Les jeunes, les étudiants, les familles monoparentales et les familles de classe moyenne devraient en profiter.
L'OLAP, l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne, avait déjà mesuré l'impact de l'application de l'encadrement des loyers à Paris : entre 2015 et 2017, ces derniers n'avaient ainsi augmenté que de 1%. Mais il y a un an, le tribunal administratif de Paris a annulé la mesure d'encadrement des loyers, un dispositif que la mairie entendait bien relancer. Et cette étude de la CLCV montre qu'il y avait urgence, car ces hausses concernent tout particulièrement des biens de petite taille, qui sont surtout occupés par étudiants ou des célibataires. Ces derniers sont de plus en plus repoussés en dehors de l'agglomération parisienne.
Dès l'annulation de l'encadrement, explique Ian Brossat, l'adjoint en charge du logement à la maire de Paris, « nous avions demandé au gouvernement de faire appel de cette décision et de prendre en urgence des mesures nécessaires pour permettre que l’encadrement des loyers puisse s’appliquer dans les zones tendues ». La mairie de Paris va s’appuyer sur la loi Elan pour expérimenter un nouvel encadrement des loyers « pendant une durée de cinq ans ». Les jeunes, les étudiants, les familles monoparentales et les familles de classe moyenne devraient en profiter.