(c) Shutterstock/EconomieMatin
En 2015, le mois de mai est véritablement exceptionnel : en s’arrangeant bien, il est possible de ne travailler une semaine complète qu’une seule fois. Le nombre record de jours fériés est à blâmer, même si évidemment les salariés plébiscitent les semaines raccourcies.
Le Medef de son côté a décidé de jouer les grincheux en assurant à qui voulait l’entendre que les jours fériés étaient trop nombreux (il y en a 11 en tout sur l’année) et qu’en supprimer deux reviendrait à générer un point de croissance en plus, soit 100 000 emplois. Des chiffres simples… mais sans doute un peu trop.
L’Insee, que l’on ne peut soupçonner de parti-pris, a calculé de son côté que le coût économique d’un lundi ou d’un vendredi ouvré était inférieur à celui de n’importe quel autre jour de la semaine. 2015 compte de plus un jour ouvré supplémentaire, soit l’équivalent de 0,6 point du PIB supplémentaire pour cette année (2016 sera même bissextile, soit un jour ouvré en plus).
Le Medef ne prend pas plus en compte les bienfaits sur l’économie du tourisme, ni sur la productivité : les salariés ont en effet tendance à mettre les bouchées doubles pour boucler les dossiers en quatre jours et rattraper le retard occasionné par le jour férié…
Le Medef de son côté a décidé de jouer les grincheux en assurant à qui voulait l’entendre que les jours fériés étaient trop nombreux (il y en a 11 en tout sur l’année) et qu’en supprimer deux reviendrait à générer un point de croissance en plus, soit 100 000 emplois. Des chiffres simples… mais sans doute un peu trop.
L’Insee, que l’on ne peut soupçonner de parti-pris, a calculé de son côté que le coût économique d’un lundi ou d’un vendredi ouvré était inférieur à celui de n’importe quel autre jour de la semaine. 2015 compte de plus un jour ouvré supplémentaire, soit l’équivalent de 0,6 point du PIB supplémentaire pour cette année (2016 sera même bissextile, soit un jour ouvré en plus).
Le Medef ne prend pas plus en compte les bienfaits sur l’économie du tourisme, ni sur la productivité : les salariés ont en effet tendance à mettre les bouchées doubles pour boucler les dossiers en quatre jours et rattraper le retard occasionné par le jour férié…