Entre 2017 et 2018, les valeurs locatives ont progressé deux fois plus vite que l’inflation
Décidément, les montants de la taxe foncière flambent ! Le constat est sans appel : entre 2008 et 2018, la taxe foncière a progressé 3,7 fois plus rapidement que les loyers et 3,5 fois plus vite que l’inflation, apprend-on du dernier Observatoire des taxes foncières de l’UNPI. La hausse sur cinq ans est également mirobolante : +10,8 %, ce qui est trois à quatre fois supérieur à l’inflation (+ 3,82%) et à l’évolution des loyers (+2,32%) sur la même période.
Alors, pourquoi cette hausse ? Tout d’abord, parce que les valeurs locatives, qui constituent l’assiette d’imposition pour la taxe foncière, sont sans cesse majorées. Le projet de Bercy est en effet de majorer les valeurs locatives chaque année, afin de les faire correspondre à terme aux prix réels de marché. Ainsi, entre 2008 et 2018, les bases d’imposition ont été majorées de 14,6%. Sur les cinq dernières années (2013 à 2018), la hausse a été de 4,5%. Et entre 2017 et 2018, elles ont progressé de 2,2% en moyenne.
Alors, pourquoi cette hausse ? Tout d’abord, parce que les valeurs locatives, qui constituent l’assiette d’imposition pour la taxe foncière, sont sans cesse majorées. Le projet de Bercy est en effet de majorer les valeurs locatives chaque année, afin de les faire correspondre à terme aux prix réels de marché. Ainsi, entre 2008 et 2018, les bases d’imposition ont été majorées de 14,6%. Sur les cinq dernières années (2013 à 2018), la hausse a été de 4,5%. Et entre 2017 et 2018, elles ont progressé de 2,2% en moyenne.
Taxe foncière : les taux d’imposition varient du simple au triple
S’agissant des taux d’imposition dans différents départements, les propriétaires dans la métropole de Lyon (11,58%), de la Savoie (11,03%), du Rhône (11,03%), des Hauts-de-Seine (7,08%) et de Paris (5,13%) sont relativement bien lotis. À l’inverse, les propriétaires dans le Gers (33,85%), la Guyane (32,92%), l’Aisne (31,72%), l’Aude (30,69%) et le Tarn (29,91%) paient plein pot.
Quant aux augmentations sur les cinq dernières années (2013-2018), les départements « champions » sont les Yvelines (+73,39%), le Val-d’Oise (+35,46%), l’Essonne (+34,77%), le Loir-et-Cher (+30,60%) et les Hautes-Alpes (+30,41%).
Quant aux augmentations sur les cinq dernières années (2013-2018), les départements « champions » sont les Yvelines (+73,39%), le Val-d’Oise (+35,46%), l’Essonne (+34,77%), le Loir-et-Cher (+30,60%) et les Hautes-Alpes (+30,41%).