Le nombre d’offres d’emploi déposées s’est particulièrement accru dans la deuxième moitié de l’été 2021
Après les licenciements économiques liés à l’épidémie de Covid-19, place à l’embellie et aux… embauches ! Si l’on se dit que les sites d’offres d’emploi sont de bons indicateurs des velléités des entreprises à recruter, le fait que le nombre d’offres d’emploi actuellement en ligne soit supérieur de 16,1% à celui de 2019, peut être interprété comme un témoignage du retour des recrutements massifs et donc du retour de la reprise économique. Tel est en tout cas le chiffre révélé par le moteur de recherche d’emploi Indeed, très actif sur le marché du recrutement français.
Cette hausse de 16,1% fait bien sûr office de rattrapage. Il faut savoir qu’avec le début de la crise sanitaire, le nombre d’offres d’emploi publiées était tombé à 42,5% par rapport au niveau d’avant le Covid-19. Le nombre d’offres d’emploi a d’ailleurs connu une franche accélération au milieu de l’été 2021, à partir de la mi-juillet, dans la perspective de la rentrée de septembre.
Cette hausse de 16,1% fait bien sûr office de rattrapage. Il faut savoir qu’avec le début de la crise sanitaire, le nombre d’offres d’emploi publiées était tombé à 42,5% par rapport au niveau d’avant le Covid-19. Le nombre d’offres d’emploi a d’ailleurs connu une franche accélération au milieu de l’été 2021, à partir de la mi-juillet, dans la perspective de la rentrée de septembre.
Recrutements : les professions « essentielles » et le tourisme/restauration en tête
Toujours est-il qu’en matière de reprise des recrutements, la France reste à la traîne par rapport à ses voisins. La hausse du nombre d’offres publiées observée par Indeed en Allemagne est de +27,5% et de +26,1% au Royaume-Uni. En s’éloignant du continent européen, on observe des hausses encore plus impressionnantes : +41,4% aux États-Unis et +45,1% en Australie.
Les secteurs qui connaissent en ce moment un bond des recrutements sont les professions « essentielles » (+49,3%) et le tourisme/restauration (+36,5%). En revanche, le secteur aérien, les mathématiques et l’ingénierie enregistrent des baisses allant de -15 à -40%. S’agissant de la distribution régionale, la plus mauvaise région affiche une progression de 16% et la meilleure région une progression de 36% (excepté la Corse, où la hausse est de 79,2%). En ÎIe-de-France, contre toute attente, les recrutements peinent à repartir (+0,3% seulement).
Les secteurs qui connaissent en ce moment un bond des recrutements sont les professions « essentielles » (+49,3%) et le tourisme/restauration (+36,5%). En revanche, le secteur aérien, les mathématiques et l’ingénierie enregistrent des baisses allant de -15 à -40%. S’agissant de la distribution régionale, la plus mauvaise région affiche une progression de 16% et la meilleure région une progression de 36% (excepté la Corse, où la hausse est de 79,2%). En ÎIe-de-France, contre toute attente, les recrutements peinent à repartir (+0,3% seulement).