L'ascension irrésistible d'E.Leclerc
Longtemps leader du secteur, Carrefour, sous la direction d'Alexandre Bompard, traverse une période difficile. Sa part de marché, stable à 18,8% pendant la période allant de la mi-avril à la mi-mai, se trouve aujourd'hui distancée de plus de 5 points par E.Leclerc, selon des chiffres Kantar. Ce différentiel, jamais vu jusqu'ici, démontre le bouleversement majeur du paysage de la grande distribution en France.
E.Leclerc a connu une croissance soutenue au cours de cette même période, augmentant sa part de marché de 1,1 point pour atteindre près de 24%. Cette performance est d'autant plus remarquable que l'enseigne n'a pas participé à l'opération « trimestre anti-inflation » lancée par la plupart de ses concurrents en mars. A la place, l'enseigne a maintenu une stratégie consistant à offrir un millier de produits Eco+ à prix bloqués, une décision qui a manifestement porté ses fruits.
E.Leclerc a connu une croissance soutenue au cours de cette même période, augmentant sa part de marché de 1,1 point pour atteindre près de 24%. Cette performance est d'autant plus remarquable que l'enseigne n'a pas participé à l'opération « trimestre anti-inflation » lancée par la plupart de ses concurrents en mars. A la place, l'enseigne a maintenu une stratégie consistant à offrir un millier de produits Eco+ à prix bloqués, une décision qui a manifestement porté ses fruits.
Les difficultés du groupe Casino
D'autres enseignes ont également réussi à grappiller quelques points de marché entre avril et mai. Système U, par exemple, a gagné 0,5 point pour atteindre 11,6%, tandis que Lidl et Aldi ont également enregistré des augmentations, respectivement de 0,5 et 0,2 point. Cette tendance souligne la croissance des enseignes discount et celles dirigées par des dirigeants très présents dans les médias.
Face à ces réussites, certaines entreprises peinent à suivre le rythme. C'est le cas du groupe Casino, dirigé par Jean-Charles Naouri. Malgré une politique de prix compétitifs depuis le début de l'année, l'entreprise a perdu 1,1 point de part de marché. N'occupant désormais que 6,1% du marché français, Casino est relégué à la septième place du secteur. Ce déclin illustre les défis auxquels sont confrontés les grands groupes de distribution dans un environnement toujours plus compétitif.
Face à ces réussites, certaines entreprises peinent à suivre le rythme. C'est le cas du groupe Casino, dirigé par Jean-Charles Naouri. Malgré une politique de prix compétitifs depuis le début de l'année, l'entreprise a perdu 1,1 point de part de marché. N'occupant désormais que 6,1% du marché français, Casino est relégué à la septième place du secteur. Ce déclin illustre les défis auxquels sont confrontés les grands groupes de distribution dans un environnement toujours plus compétitif.